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En 1968, la question de l’annexion de la cité Saint-Michel à la ville de Montréal refait surface. Dans le tourbillon des soupçons qui pèsent sur son administration, le maire Bergeron se déclare maintenant en faveur de l’annexion.

Comme en 1964, les camps pour et contre l’annexion s’organisent. Le maire s’en remettra encore une fois à la population pour décider de l’avenir de la cité. Un référendum sera ainsi tenu le 20 octobre 1968, et les citoyens se prononceront en majeure partie pour cette annexion.

Contrairement à ce qui était prévu, la transition se fait très rapidement. En fait, l’annexion est officialisée quatre jours après le référendum. Déjà, le 27 septembre 68, la ville de Montréal avait adopté le règlement 3720 annexant la cité de Saint-Michel à la suite d’une pétition de 4 000 signatures de Michelois et de Micheloises.

Après le référendum du 20 octobre, le conseil municipal de la cité tient sa dernière séance le 21 octobre. Lors de celle-ci, les conseillers municipaux de Saint-Michel entérinent le règlement 3720 de la ville de Montréal.

L’annexion entrera en vigueur le 24 octobre 1968, en vertu de la loi concernant l’annexion de la cité de Saint-Michel à la ville de Montréal.

À ce moment, on retrouve dans Saint-Michel 19 écoles catholiques, 9 écoles catholiques anglaises, une école protestante, 1012 commerces, 22 caisses populaires et banques, 19 édifices municipaux, 12 parcs, 334 manufactures et une population de 72 586 personnes, dont 13 250 sont locataires et 5 500 propriétaires.

Le passage de Saint-Michel du statut de cité à celui de quartier n’emporte pas avec lui les problèmes vécus par les citoyens.

Les opérations de dynamitage et d’extraction de la pierre chez Miron et Francon sont toujours ressenties par les résidants, les zones résidentielles côtoient toujours les industries et les manufactures.

Mais il y a aussi des axes routiers importants tels les boulevards Métropolitain, Pie XI et Saint-Michel rendent la vie difficile pour la population.

Tous ces éléments révèlent l’absence certaine de plan d’aménagement du territoire, privant ainsi la population d’une qualité de vie qu’elle mérite bien.

Sources:

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