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Lors du cinquantième anniversaire de la fondation de ville Saint-Michel, en 1964, l’administration municipale du maire Maurice Bergeron donne à la ville ses armoiries et un drapeau.

Cependant, la population ne goûtera que très peu de temps au nouvel emblème puisque, déjà à cette époque, l’administration Bergeron est sérieusement remise en question par les citoyens.

On reproche le manque de services municipaux destinés à la population et leur piètre qualité, le très peu d’efforts fait pour améliorer la qualité de vie des résidants et le développement désordonné de la cité.

Au milieu des années soixante, il est de plus en plus question que la ville de Montréal annexe les villes qui se trouvent sur son territoire et la cité de Saint-Michel n’est pas épargnée.

La question de l’annexion divise la population. Les annexionnistes soutiennent que la qualité des services municipaux serait accrue et que cela mettrait fin à la duplication des tarifs du transport en commun.

Cependant, le maire Bergeron l’entend autrement et, avec son équipe, il fait en sorte que la cité de Saint-Michel conserve son intégrité administrative.

Lors de la séance du conseil municipal du mois d’août 1964, le maire surprend les partisans de l’annexion en annonçant la tenue d’un référendum afin que la population se prononce clairement sur la question.

Au début du mois de septembre 1964, les Michelois et Micheloises se font entendre et se prononcent à 65 % contre l’annexion. La question refera toutefois surface quatre ans plus tard.

Des rumeurs de corruption…

Moment sombre de l’histoire de la cité de Saint-Michel, au mois de février 1968, l’administration du maire Bergeron est accusée de corruption.

Selon les résultats d’une enquête menée par un représentant du gouvernement du Québec, Clovis Sasseville, le maire et certains membres de son équipe auraient reçu des pots-de-vin lors de l’attribution de contrats de construction, notamment celui de l’aréna Saint-Michel.

Lors de l’enquête sur la gestion du maire Bergeron, la Commission municipale du Québec met la ville sous tutelle, signifiant que toutes les décisions prises par le conseil municipal devront être approuvées par cette commission.

Sources :

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