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Communiqué

Montréal, le 1er novembre 2017 – Alors que se termine la campagne électorale, le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) a tenu à noter l’importance accordée à la lutte à l’itinérance par les deux principaux partis. Non seulement Denis Coderre et Valérie Plante étaient de la marche de la Nuit des sans-abri, mais ils ont tous deux, avec leur parti respectif, rendu publics des engagements précis.

En début de campagne, le RAPSIM avait tenu un point de presse pour souligner qu’ « en itinérance, beaucoup reste à faire. » Le regroupement avait alors insisté sur la nécessité d’une approche globale dans la lutte à l’itinérance, avec de fortes actions à mener pour le développement de logements sociaux et la sauvegarde des maisons de chambres, ainsi que pour contrer le profilage social.

« Les engagements électoraux pris par les différents partis permettraient de faire une différence dans la lutte contre l’itinérance, mais ils devront se concrétiser, a souligné Pierre Gaudreau, le directeur du RAPSIM.

Parmi les positions intéressantes des deux partis, le RAPSIM relève la nécessité d’agir pour aider les diverses populations touchées dans les différents quartiers où l’itinérance est constatée. On vise également un ajout important de nouveaux logements sociaux destinés aux personnes itinérantes. Ces objectifs rejoignent la demande du RAPSIM, qui souligne par ailleurs que Montréal doit s’assurer d’obtenir des fonds adéquats de la part du gouvernement du Québec et du gouvernement fédéral, ce qui fait actuellement défaut.

En ce qui concerne le profilage social, l’équipe Denis Coderre compte poursuivre le travail pour contrer le phénomène, alors que Projet Montréal souhaite renforcer les politiques visant à le combattre. Pour le RAPSIM, il est essentiel que la prochaine administration entreprenne rapidement la révision de la réglementation appliquée envers les sans-abri. Cette mesure constituait l’une des recommandations unanimes des éluEs suite à la consultation menée cet été sur le profilage.

L’itinérance doit demeurer une priorité

Depuis la fin de l’été, les ressources d’hébergement tant pour hommes que pour femmes sont à pleine capacité et souvent en débordement. Face à cette situation, Montréal peut et doit faire plus pour contrer l’itinérance, précise le RAPSIM qui, dès les lendemains de l’élection, continuera à intervenir pour que des réponses accrues soient apportées.

Un des premiers dossiers chauds sera celui de la décision imminente que prendra le gouvernement fédéral en ce qui concerne sa Stratégie de partenariats de lutte contre l’itinérance. Montréal doit intervenir pour que ces fonds continuent à soutenir différentes actions en hébergement, en travail de rue, en toxicomanie et en réinsertion, de même que pour améliorer les installations des organismes et contribuer au développement de logements.

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Source :

Pierre Gaudreau, directeur du RAPSIM

Amélie Panneton, organisatrice communautaire au RAPSIM

Téléphone : 514 879-1949

Cellulaires : 514 603-1949 et 438 495-2944

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