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Communiqué

En cas de cancer de stade avancé, le maintien de la qualité de vie et l’accès aux traitements sont des questions qui revêtent une importance croissante

Pour consulter le communiqué médias sociaux, cliquez sur ce lien : http://smr.newswire.ca/fr/ccac/cancer-hits-close-to-home-for-82-per-cent-of-canadians

MONTRÉAL, le 30 mars /CNW/ – L’Association canadienne du cancer colorectal (ACCC) a annoncé aujourd’hui les résultats de l’enquête nationale intitulée « Évaluation de la qualité de vie en cas de cancer », selon lesquels 82 pour cent des Canadiens, ce qui représente une proportion alarmante, ont été personnellement affectés par le cancer, que ce soit après avoir assisté au combat mené contre cette maladie par un ami proche ou un membre de leur famille, ou après avoir dû y faire face eux-mêmes.

« Il est difficile de mesurer l’impact du cancer sur les Canadiens, mais cette enquête constitue un début car elle révèle que le fardeau affectif associé au cancer est beaucoup plus lourd que ce que les taux de prévalence réels ne laissaient supposer », a déclaré Barry Stein, président de l’ACCC. « Cette enquête a également mis en évidence des préoccupations motivées par la qualité de vie et l’accès aux traitements aux stades avancés du cancer, ce qui indique que nous devons concentrer nos efforts sur les besoins des patients en fin de vie atteints d’un cancer terminal, en particulier lorsqu’il s’agit de tumeurs entraînant des taux de mortalité élevés, par exemple en cas de cancer colorectal ou du poumon » , a ajouté M. Stein.

Assurer la qualité de vie des patients dont l’existence touche à sa fin
Compte tenu des taux d’incidence enregistrés en 2009, 40 pour cent des Canadiennes et 45 pour cent des Canadiens contracteront un cancer au cours de leur existence, et on estime qu’un sur quatre décédera des suites de cette maladie1. Ces taux, combinés aux données recueillies dans le cadre de l’enquête rendue publique aujourd’hui, indiquent qu’il est nécessaire de mettre davantage l’accent sur les moyens d’assurer le confort et la qualité de vie des patients souffrant d’un cancer terminal.

De plus, l’enquête sur l’Évaluation de la qualité de vie en cas de cancer révèle que les Canadiens souhaitent disposer d’autres options thérapeutiques, même après un diagnostic de cancer terminal. Lorsqu’on leur a demandé à quoi ils consacreraient leur temps s’ils n’avaient plus que quelques semaines à vivre, outre le fait qu’ils souhaiteraient passer plus de temps avec leur famille et leurs amis, 35 pour cent des répondants ont déclaré qu’ils consacreraient ce temps à la recherche d’options susceptibles de prolonger leur vie et d’empêcher le cancer de progresser.

Les Canadiens se préoccupent non seulement de leur propre santé, mais ils manifestent également de la compassion à l’égard des autres personnes dans le besoin. Les souhaits qu’ils expriment au sujet de la qualité de vie concernent également leurs amis proches et les membres de leur famille. Il n’est par conséquent pas surprenant de constater que la quasi-totalité (87 pour cent) des Canadiens considèrent que l’accès à des traitements capables de prolonger l’existence pendant quelques semaines de plus, avec une bonne qualité de vie, serait hautement souhaitable pour leurs êtres chers. Cette proportion est restée élevée dans tous les groupes, même parmi les répondants qui n’ont pas été personnellement affectés par le cancer au cours de leur existence.

Accès aux soins
L’enquête sur l’Évaluation de la qualité de vie a indiqué qu’une partie du maintien de la qualité de vie consiste également à améliorer l’accès aux thérapies qui traitent les cancers métastatiques (c’est-à-dire ceux qui sont en phase avancée). Les résultats recueillis font cependant apparaître des disparités régionales dans les niveaux de confiance manifestés par les Canadiens en ce qui concerne l’accès à ces thérapies. Plus de la moitié des Canadiens estiment que l’endroit où l’on vit au Canada a une incidence sur la qualité du traitement dont on bénéficie après avoir reçu un diagnostic de cancer. En fait, seulement quatre Canadiens sur dix ont indiqué n’avoir aucune raison de douter que leur province fournit des traitements anticancéreux d’aussi bonne qualité que les autres provinces du Canada.

L’enquête révèle également que les Canadiens se préoccupent des modalités de remboursement des médicaments dans leur province, 82 pour cent d’entre eux considérant qu’il est au moins quelque peu difficile d’avoir accès à la plupart des traitements visant actuellement à préserver la qualité de vie dans leur province. En réponse à la question de savoir s’ils envisageraient de se rendre à l’extérieur de leur province pour recevoir un traitement, les participants ont indiqué qu’ils préféreraient trouver un traitement anticancéreux dans la province où ils étaient domiciliés. Cependant, sept Canadiens sur dix ont indiqué qu’ils se déplaceraient à l’extérieur de leur province ou de leur pays pour trouver un traitement susceptible de prolonger leur durée de vie de plusieurs semaines ou mois.

« Offrir l’accès à des traitements de qualité, en particulier lorsqu’il s’agit d’un cancer de stade avancé, devrait constituer un objectif hautement prioritaire pour les autorités sanitaires de toutes les régions du Canada », a déclaré le Dr Scot Dowden, Oncologue médical au Tom Baker Cancer Centre à Calgary. « Le confort et la qualité de vie revêtent la plus grande importance pour les patients et leurs êtres chers. Il est important que les professionnels de la santé et les autorités sanitaires continuent d’évaluer les options offertes aux patients et prennent des décisions thérapeutiques tenant compte des besoins personnels et des souhaits des patients. »

Satisfaire les besoins des patients atteints d’un cancer colorectal
Le cancer colorectal entraîne des conséquences importantes pour les Canadiens étant donné qu’il affecte 17 pour cent des participants à l’enquête, soit presque un sur cinq. « C’est un type de cancer qui représente un lourd fardeau », a déclaré M. Stein. « Il se propage rapidement, et nous constatons malheureusement que de nombreux patients passent au stade métastatique ou terminal. Bien qu’il n’existe actuellement aucun remède à cette maladie, on dispose de traitements qui peuvent améliorer la qualité de vie des patients atteints d’un cancer colorectal terminal; les patients et les aidants devraient s’entretenir avec leur médecin afin de déterminer les meilleures options thérapeutiques disponibles pendant les dernières semaines de la vie. »

Le cancer colorectal, qui se manifeste au niveau du colon ou du rectum, constitue la seconde cause de décès, par ordre d’importance, des suites d’un cancer au Canada2. Bien qu’il soit hautement évitable et guérissable lorsqu’il est détecté précocement, on a estimé en 2010 que 22 500 Canadiens recevraient un diagnostic de cancer colorectal, et que 9 100 personnes en décéderaient2. Les hommes et les femmes sont affectés par cette maladie en proportions presque égales2. Il faut s’attendre à ce qu’un homme sur 14 et une femme sur 16 en soient atteints pendant leur existence. Un homme sur 27 et une femme sur 31 en mourront2.

Méthodologie de l’enquête
La collecte et l’analyse des données ont été effectuées par CICIC, une entreprise de recherche commerciale de Montréal offrant des services complets. L’enquête a été menée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1 001 Canadiens âgés d’au moins 18 ans, un indice de pondération étant appliqué de manière à assurer la représentativité de l’échantillon en fonction du sexe, de l’âge et de la région pour le Canada, entre le 18 et le 19 janvier 2011. Les répondants étaient sélectionnés par un double consentement. L’enquête, dont les résultats ont été publiés par l’ACCC, a été rendue possible par un subside à la formation accordé sans restriction par AMGEN Canada.

  1. Société canadienne du cancer. Site consulté en février 2011. http://www.cancer.ca/Canada-wide/About%20cancer/Cancer%20statistics/Stats%20at%20a%20glance/General%20cancer%20stats.aspx?sc_lang=fr
  2. Association canadienne du cancer colorectal. Site consulté en février 2011. http://www.colorectal-cancer.ca/en/just-the-facts/colorectal/

Au sujet de l’ACCC
L’Association canadienne du cancer colorectal est la principale association nationale sans but lucratif dont la raison d’être est de sensibiliser le public au cancer colorectal, d’offrir un soutien aux patients et de militer en faveur de la prévention primaire, de la mise sur pied de programmes provinciaux de dépistage et de l’obtention d’un accès égal et en temps opportun à des traitements efficaces pour améliorer le pronostic des patients

Renseignements:

Caroline Couillard / Steven Ross

Morin Relations Publiques
514 289-8688, poste 233 / 236
[email protected] / [email protected]

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