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Aussi appelée chaude pisse, dose ou blennoragie, la gonorrhée n’entraîne aucun symptôme chez la plupart des personnes mais elle peut avoir des conséquences graves si on ne la traite pas.

La gonorrhée est déclenchée par une bactérie, le gonocoque. Cette bactérie très fragile meurt rapidement à l’air libre en dehors du corps humain.

Qui est susceptible de l’attraper ?

Toute personne ayant des contacts sexuels avec une personne contaminée.

Comment se transmet-elle ?

La gonorrhée se transmet uniquement par contact sexuel avec une personne qui l’a déjà.

Il est impossible de contracter cette infection en touchant une poignée de porte, un verre, un essuie-mains ou en s’asseyant sur un siège de toilette.

Quels sont les symptômes ?

Jusqu’à 80 % des personnes atteintes de gonorrhée (chaude pisse, dose, blennoragie) n’ont pas de symptôme. Lorsqu’il y a des symptômes (écoulement du pénis, douleur en urinant, perte vaginale anormale, vaginite, mal de gorge ou écoulement anal), ils apparaîtront de deux à huit jours après le contact.

Quelles sont les complications ?

Non traitée ou mal traitée, l’infection peut avoir des conséquences plus ou moins graves.

  • Chez la femme : une salpingite pouvant causer la stérilité.
  • Chez l’homme : une inflammation des testicules et/ou de la prostate.

Il y a aussi des complications extragénitales telles que l’arthrite.

Comment établit-on le diagnostic ?

Une analyse de sang n’est pas utile pour détecter cette infection. Le seul moyen de l’identifier est une analyse des sécrétions, faite en laboratoire.

Les sécrétions devront être prélevées aux endroits présumément infectés : l’urètre chez l’homme, le col de l’utérus chez la femme, la gorge, l’anus.

Comment se traite-t-elle ?

Cette infection se guérit complètement avec des antibiotiques.

S’il s’agit de comprimés, ils devront être pris entièrement, sans les partager avec d’autres.

Un traitement complet doit inclure un examen de contrôle.

Tout partenaire devrait subir un examen de dépistage et suivre un traitement s’il y a lieu.

Peut-on prévenir la gonorrhée ?

  • Oui. Si en présence d’écoulement suspect, on s’abstient de relations sexuelles et on consulte le médecin.
  • Oui. En utilisant un condom qui peut offrir une bonne protection s’il est bien utilisé.
  • Oui. En demandant des examens de dépistage régulièrement si on a plusieurs partenaires et en particulier si on a déjà eu une ITS.
  • Oui. En parlant de ITS avec son/sa/ses partenaire(s).
  • Oui. En avertissant son/sa/ses partenaire(s) afin de briser la chaîne de transmission et de se protéger soi-même du risque de recontamination.

En conclusion

On peut contracter plus d’une fois la même ITS puisque aucune infection ne donne l’immunité.

Toute anomalie, tout changement dans la région des organes génitaux devraient vous inciter à consulter un médecin.

Avertissez vos partenaires : il y va de leur santé et de la vôtre.

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