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PRENDRE UN P’TIT VERRE, C’EST AGRÉABLE

On est tous d’accord face à l’alcool. Boire un verre, entre amis, est une activité qui peut être très agréable. L’alcool, pris en quantité raisonnable et dans un contexte propice à la détente, ajoute souvent un petit quelque chose à une fête. Il permet de souligner un événement, de le partager avec d’autres d’une façon inhabituelle. Quand le bouchon de champagne saute et que les bulles pétillent, on a envie de célébrer avec les mariés. Depuis l’antiquité, l’alcool a toujours été associé aux rituels importants de la vie: naissance, mariage, mort ou fêtes sacrées. Il fait maintenant partie de notre héritage.

Aujourd’hui encore, beaucoup de gens associent l’alcool à des occasions spéciales ou importantes. Ils savent qu’il ne faut pas gaspiller le plaisir de consommer par des comportements irresponsables. En effet, trop boire et prendre le volant ne sont pas des activités compatibles. Quand on décide de se joindre à un groupe pour faire la fête, on doit garder en tête que les mélanges rendent malade: alcool et conduite automobile ne font pas bon ménage. En tant que conducteur responsable, il est important pour vous de savoir qu’il est interdit de prendre le volant lorsque vous avez dépassé la limite permise par la loi. Transgresser cette règle est non seulement dangereux pour vous mais pour les autres. Une attitude aussi irréfléchie pourrait vous coûter la vie ou celle de vos proches. Pensez-y deux fois plutôt qu’une avant de prendre un verre de trop et la route…

CONNAÎTRE LA LOI, UNE RESPONSABILITÉ QUI VOUS CONCERNE

Le Code criminel est formel: la conduite de tout véhicule motorisé est strictement défendue lorsque les facultés sont affaiblies. La limite légale a été fixée à 80 mg d’alcool par 100 ml de sang. C’est ce qu’on appelle couramment « le point zéro huit » (.08). Cependant, il existe aussi des normes plus sévères prévues au Code de la sécurité routière qui visent les nouveaux conducteurs. En effet, il est interdit aux titulaires de permis d’apprenti-conducteur et de permis probatoire de conduire un véhicule avec la moindre présence d’alcool dans l’organisme.

QUEL QUE SOIT VOTRE ÂGE

Il vous est strictement interdit de consommer de l’alcool avant de conduire si vous êtes en possession d’un permis d’apprenti-conducteur. Cela signifie que la limite légale d’alcool dans votre sang est zéro.

LIMITE LÉGALE DE CONSOMMATION D’ALCOOL AU VOLANT
permis d’apprenti-conducteur : zéro (0)
permis probatoire : zéro (0)
permis de conduire : « point zéro huit » (.08)

SI VOUS AVEZ MOINS DE 25 ANS
Vous n’obtenez pas votre permis de conduire tout de suite après votre permis d’apprenti-conducteur. Une fois votre examen réussi, vous obtenez un permis probatoire que vous conserverez durant 24 mois ou jusqu’à ce que vous ayez 25 ans.

SI VOUS AVEZ 25 ANS OU PLUS
Vous obtenez d’abord votre permis d’apprenti-conducteur puis, dès que vous réussissez votre examen, vous obtenez votre permis de conduire.

SI VOUS ATTEIGNEZ 25 ANS PENDANT QUE VOUS AVEZ UN PERMIS PROBATOIRE
Le jour de votre anniversaire, vous pouvez demander et obtenir votre permis de conduire même si vous n’avez pas complété les 24 mois de permis probatoire.

Toute personne prise en état d’ébriété verra son permis suspendu sur-le-champ pour une période de 30 jours à la première offense et de 90 jours en cas de récidive. Dès sa première condamnation, elle doit payer une amende élevée et perd automatiquement son permis de conduire pour un an. Elle est aussi soumise à une évaluation sommaire obligatoire de son comportement de conducteur dans un centre spécialisé afin de déterminer si ses habitudes de consommation ne compromettent pas la conduite sécuritaire d’un véhicule. Si l’évaluation est défavorable, elle devra se soumettre à une évaluation complète.

Par ailleurs, les titulaires de permis d’apprenti-conducteur et de permis probatoire, pris avec la moindre quantité d’alcool dans le sang, voient leur permis suspendu pour trois mois (en plus des 30 jours de suspension immédiate ou des 90 jours en cas de récidive). De plus, 4 points d’inaptitude seront inscrits à leur dossier et ils devront verser une amende de 300 $ à 600 $. Il va de soi que s’ils sont trouvés coupables de conduite avec facultés affaiblies, ils seront traités comme tous les autres conducteurs et perdront leur permis pour un an.

La limite légale est applicable à tous les conducteurs, peu importe leur expérience ou leur raison de boire. Un policier ne vous accordera pas de sursis parce que vous lui expliquez que vous fêtiez votre anniversaire ou une promotion. Par ailleurs, dans certaines circonstances, on peut avoir les facultés affaiblies avant même d’avoir atteint la limite légale. Vaut mieux boire modérément (si vous détenez un permis de conduire) ou encore vous assurer qu’un autre conduise à votre place.

APPRENDRE À SE CONNAÎTRE

Mais comment savoir si vos facultés sont affaiblies et si vous avez dépassé la limite permise? Le tableau ci-après peut vous aider à connaître votre taux d’alcool dans le sang et à vous situer par rapport au taux d’alcool légal afin d’éviter de mauvaises surprises. Reportez-vous à la section qui vous concerne selon votre sexe, votre poids et le nombre de consommations que vous avez prises afin de déterminer la quantité d’alcool présente dans votre sang.

Fourni à titre indicatif, ce tableau doit être interprété avec prudence. Les réactions à l’alcool fluctuent beaucoup d’un individu à l’autre et chez une même personne selon les circonstances dans lesquelles l’alcool est absorbé. Par exemple, si vous avez bu un soir ou vous étiez fatigué, énervé ou sous médication, vous pouvez ne plus être en état de conduire, malgré les données de consommation inscrites dans le tableau.

• Il y a autant d’alcool dans un verre de bière (341 ml ou 12 oz à 5 % d’alcool) que dans un verre de vin (142 ml ou 5 oz à 12 % d’alcool) ou dans un verre de spiritueux (43 ml ou 1,5 oz à 40 % d’alcool). C’est ce qu’on appelle une consommation standard. Pour le cidre, qui se boit généralement dans un verre de 142 ml (5 oz), il faut tenir compte du pourcentage d’alcool indiqué sur la bouteille, car celui-ci varie de 2,5 à 20 % d’alcool.

• Il est important de soustraire 15 mg d’alcool par heure à partir de la première consommation, car c’est à ce rythme que l’organisme élimine l’alcool. Un foie en mauvais état fonctionne moins bien et moins vite et il ralentit le processus d’élimination. Une personne qui a des problèmes de santé devrait s’abstenir de consommer ou boire très modérément.

Homme


Nombre de

consommations


125 lb

57 kg


150 lb

68 kg


175 lb

80 kg


200 lb

91 kg


250 lb

113 kg


1


34 mg


29 mg


25 mg


22 mg


17 mg


2


69 mg


58 mg


50 mg


43 mg


35 mg


3


103 mg


87 mg


75 mg


65 mg


52 mg


4


139 mg


116 mg


100 mg


87 mg


70 mg


5


173 mg


145 mg


125 mg


108 mg


87 mg

Femme


Nombre de

consommations


100 lb

45 kg


125 lb

57 kg


150 lb

68 kg


175 lb

80 kg


200 lb

91 kg


1


50 mg


40 mg


34 mg


29 mg


26 mg


2


101 mg


80 mg


68 mg


58 mg


50 mg


3


152 mg


120 mg


101 mg


87 mg


76 mg


4


203 mg


162 mg


135 mg


117 mg


101 mg


5


253 mg


202 mg


169 mg


146 mg


126 mg

Quand vous consommez de l’alcool, il faut toujours garder en tête que l’état émotif et physique dans lequel vous vous
trouvez influence vos réactions. L’alcool réserve souvent de drôles de surprises. Inutile de les vivre au volant!

RESPECTER SES PROPRES LIMITES

Il ne sert à rien de vous fier à votre voisin, votre collègue ou tout autre partenaire de consommation pour vous fixer vos propres limites. Chacun réagit différemment à l’alcool selon sa personnalité et son état au moment de la consommation. La vitesse à laquelle vous buvez, votre poids, votre masse musculaire et votre sexe sont des facteurs qui déterminent la quantité d’alcool que vous pouvez prendre avant d’être affecté.

Devant l’alcool, nous ne sommes malheureusement pas tous égaux. Règle générale, les femmes réagissent plus à l’alcool que les hommes. Pourquoi? Cela tient en partie à une différence de taille, de poids et de graisse. L’alcool ayant la propriété de se dissoudre dans les graisses, il affecte plus rapidement les femmes car leur corps contient un plus grand pourcentage de graisse que celui des hommes. De plus, les recherches ont démontré qu’elles seraient moins pourvues de l’enzyme responsable de la décomposition de l’alcool. Cette carence au niveau de l’estomac provoque l’absorption d’une plus grande quantité d’alcool dans le sang. Ainsi, il faut moins d’alcool à une personne de sexe féminin pour devenirpompette. Pour une femme de taille moyenne, un verre d’alcool équivaut à un verre et demi chez un homme. En tant que femme, vous devez toujours tenir compte de votre nature propre lorsque vous buvez. Ne laissez jamais les autres décider à votre place et ne vous comparez surtout pas à eux. Evaluez toujours la situation à partir de vos propres sensations: elles ne mentent pas! La vie est trop courte pour jouer à la roulette russe avec l’alcool. Il faut apprendre à boire de façon responsable selon vos capacités.

UN TRAJET DÉTERMINANT

L’alcool, qui n’est pas assimilé par la digestion comme les aliments, passe rapidement dans le sang sans subir de transformation. Plus de 80% de l’alcool consommé est absorbé par l’intestin grêle; le reste circule directement de l’estomac au sang.

Boire à jeûn augmente le processus d’absorption. L’alcool qui aboutit dans un estomac vide est assimilé en moins de 30 minutes par l’intestin grêle. C’est la raison pour laquelle boire un verre d’alcool sans manger accélère l’état d’ébriété. Il faut aussi être conscient que vider son verre d’un trait fait plus d’effet que de siroter calmement un apéro.

Par conséquent, si vous consommez de l’alcool après ou pendant un repas, vous faites un choix plus sûr car manger ralentit la circulation de l’alcool dans le sang. L’alcool associé à des aliments est libéré dans l’intestin en plus petite quantité et il prend beaucoup plus de temps à être diffusé dans le sang, entre une à trois heures.

DE L’ESTOMAC AU CERVEAU, L’ALCOOL VOYAGE LIBREMENT

Du système sanguin, l’alcool se propage dans tous les tissus du corps et se rend jusqu’au cerveau. Il agit sur l’ensemble du système nerveux central et influence les centres de contrôle, notamment la coordination musculaire et la capacité de prendre des décisions.

C’est le foie qui assure la plus grande part du travail d’élimination en transformant par oxydation plus de 90% de l’alcool consommé. Les reins, les poumons et la transpiration complètent ce processus et veillent au nettoyage du corps. Quelle que soit la quantité d’alcool absorbée, le foie conserve son rythme de travail régulier. Programmé pour métaboliser l’alcool à raison de 15 mg à l’heure, le foie ne fait pas de miracles lorsqu’on le bombarde d’alcool ! Si vous buvez trop vite, votre foie s’engorge et ne peut répondre à la demande. Rapidement, la tête vous tournera, vous pourrez éprouver des nausées…et vous devrez attendre d’avoir éliminé l’alcool en trop pour retrouver votre bien-être. Inutile de préciser qu’il ne faut jamais prendre le volant quand on se sent ainsi diminué. Il n’y a aucune honte à demander à quelqu’un de vous raccompagner. Au contraire, il s’agit d’un comportement intelligent.

DES MYTHES TENACES

Au delà de cette limite, celui qui boit trop rapidement ne peut espérer entraîner le foie dans sa course effrénée. Chaque consommation supplémentaire s’accumule dans le corps et elle doit attendre son tour pour être éliminée. Cette surcharge d’alcool provoque rapidement un état d’inconfort puis d’ébriété.

La personne qui a les facultés affaiblies ne peut espérer retrouver ses esprits en faisant un effort musculaire ou en prenant une douche froide. Ni l’exercice physique, ni le bon air frais n’ont le pouvoir de diminuer le taux d’alcool dans le sang. Courir, s’agiter sur une piste de danse ou faire des exercices violents ne sont pas des recettes qui fonctionnent. Il ne faut pas oublier que seulement 3% de l’alcool est éliminé par la transpiration. Certaines personnes croient à tort que le café fort aide à dégriser. Malheureusement, le café n’est d’aucun secours pour rétablir la sobriété de quelqu’un. Il empêche peut-être de somnoler mais pas de faire des bêtises…

Si vous avez l’habitude de boire et que vous ne ressentez pas beaucoup les effets de l’alcool à cause d’une certaine accoutumance, il ne faut surtout pas vous fier à cela pour évaluer correctement votre état. Peu importe vos sensations, la quantité d’alcool présente dans votre sang ne diminue pas pour autant. Du côté des croyances populaires, les buveurs de bière ont intérêt à se rappeler qu’ils ne sont pas moins exposés que les autres. Une cannette de bière contient la même quantité d’alcool pur qu’un verre de vin ou une consommation de spiritueux (gin, vodka, scotch, etc.). Si vous passez votre soirée à boire de la ale ou de la lager, vous vous retrouverez dans un état d’ébriété avancé, au même titre que celui qui engloutit des petits verres de fort sans répit.

On sait que manger en buvant aide à retarder le passage de l’alcool dans le sang mais cela n’empêche pas le taux d’alcoolémie de grimper au fil des consommations prises avec la nourriture. Il faut se méfier de ces délais de réaction. La pizza ou tout autre aliment ne garantit pas la sobriété. Les calories ne font qu’ajouter du poids à l’ivresse…

Beaucoup de conducteurs s’obstinent à vouloir prendre le volant après une heure d’abstinence, prétextant le retour à l’état normal. En vérité, en une heure le corps n’élimine que 15 mg d’alcool. Pour respecter le taux d’alcoolémie permis par la loi pour prendre le volant, il faut souvent attendre beaucoup plus que soixante minutes. Si vous buvez pendant des heures, la patience est la seule conduite efficace…

LES EFFETS PROGRESSIFS DE L’ALCOOL

Malgré son effet légèrement euphorisant, l’alcool n’est pas un stimulant. C’est un dépresseur qui ralentit l’activité du cerveau et qui diminue les tensions. Sous l’effet de l’alcool, vos inhibitions auront tendance à diminuer et vous pourrez ressentir, dans un premier temps, une certaine gaieté vous rendant plus sociable.

L’alcool modifie la perception que nous avons de nous-même et des autres. Il nous rend plus audacieux mais diminue également notre jugement. Si vous buvez beaucoup, vos réflexes ralentiront et conduire une voiture deviendra dangereux. Graduellement, sans vraiment le réaliser, vous pourrez en venir à perdre le contrôle de vous-même et éprouver une certaine difficulté à voir clair. Se concentrer ou poser le bon geste au bon moment deviendront alors des choses difficiles à faire.

Après avoir trop bu, la coordination sera affectée. En état d’intoxication, vous pourrez même éprouver des troubles de vision, une difficulté d’orientation et ressentir de la confusion.

COMMENT RECONNAÎTRE UNE PERSONNE QUI A DÉPASSÉ SES LIMITES

Il est important de repérer une personne qui a les facultés affaiblies afin de l’aider si cela est nécessaire. Comment?
En l’empêchant de conduire sa voiture, en lui offrant de la raccompagner ou en lui proposant tout autre solution sécuritaire.
Il est assez facile d’identifier un individu qui a trop bu. Au niveau de son allure physique, certains signes sont révélateurs: ses yeux sont irrités et injectés de sang, sa respiration est plus rapide, il peut aussi transpirer plus que d’habitude. La personne affectée par l’alcool peut se mettre à parler plus vite et plus fort et elle éprouve parfois des difficultés d’élocution. Elle a du mal à se tenir debout et marcher en ligne droite; elle peut tituber ou trébucher facilement. Ses gestes sont ralentis, elle semble distraite, répond lentement aux questions et peut même avoir tendance à s’endormir. L’alcool peut également affecter le comportement; il augmente les sentiments de tristesse, rend agressif, bruyant ou encore il peut provoquer un fou rire incontrôlable qui n’a rien à voir avec la joie de vivre!

LA CONDUITE AUTOMOBILE SOUS L’EMPRISE DE L’ALCOOL

Conduire un véhicule automobile exige beaucoup d’attention de la part du conducteur. Afin de ne pas représenter un danger au volant, vous devez être en pleine possession de vos moyens lorsque vous prenez la route. Avoir un bon jugement, des réflexes rapides, la capacité de prévoir certains événements et une parfaite coordination sont des prérequis à une conduite efficace et responsable.

La personne qui dépasse le taux d’alcool légal éprouve progressivement des troubles de la perception, de la motricité et de la concentration qui entravent sa capacité de bien conduire. Après avoir pris quelques consommations, vous pourriez vous retrouver avec des facultés affaiblies et ressentir des modifications au niveau de votre personnalité. Sans vous en rendre compte, vous auriez tendance à sous-estimer les risques. Intoxiqué par l’alcool, votre vision panoramique, votre perception auditive et votre capacité d’évaluer les distances pourraient être affectées. Vos réflexes ralentiraient et vous pourriez avoir du mal à réagir correctement devant un obstacle. En conclusion, la seule clé que vous devriez prendre en de pareilles circonstances, c’est la clé des champs… Si vous avez trop bu, confiez donc votre trousseau de clés – et votre vie – à quelqu’un qui est en état de conduire.

PRENDRE SES RESPONSABILITÉS AU VOLANT

Tout conducteur de véhicule automobile peut représenter un danger pour lui-même et pour autrui même s’il n’a pas atteint la limite permise par la loi. Une personne qui a trop bu ne devrait jamais conduire une voiture même si elle a l’impression d’être en pleine possession de ses moyens. Un accident est si vite arrivé…

Il ne faut jamais oublier que l’évaluation que vous faites de vous-même lorsque vous avez pris un verre de trop est loin d’être objective. Chacun a une responsabilité sociale en ce qui concerne la conduite avec facultés affaiblies. Les amis, les collègues, les parents ou les compagnons du moment devraient toujours mettre en garde un conducteur éméché et lui proposer une alternative sécuritaire.

L’alcool au volant, c’est l’affaire de tous!

PETITS TRUCS POUR ÉVITER LES PROBLÈMES LES SOIRS DE FIESTA

Si vous êtes invité à une soirée, en couple ou en groupe, vous pouvez désigner un chauffeur qui s’engagera à ne pas consommer de boissons alcoolisées. Vous pourrez alterner au cours de l’année, de façon à ce que chacun puisse offrir ses services à tour de rôle. Prévoir de partager un taxi ou utiliser les transports en commun sont aussi de bonnes solutions, qui ne coûtent pas trop cher et minimisent les risques. Durant la période des fêtes, alors qu’on trinque souvent, il ne faut pas hésiter à contacter l’Opération Nez rouge, un organisme bénévole qui offre le raccompagnement en voiture et qui ne porte pas de jugement sur le comportement des gens.

Ceux qui reçoivent peuvent aussi faire leur part pour limiter les dégâts. La personne qui organise une fête devrait aussi prévoir des boissons non alcoolisées, des jus, des eaux pétillantes ou des punchs exotiques afin d’étancher la soif des personnes présentes. En fin de soirée, l’hôte averti peut cesser de servir des boissons alcoolisées au moins une heure avant le départ. Il peut aussi encourager ses invités à se reposer et à arrêter toute consommation de boissons alcooliques en prévision d’un éventuel retour.

Enfin, si un invité démontre des signes évidents d’ivresse, tous devraient se sentir concernés. N’hésitez pas à intervenir et empêchez-le de conduire sa voiture. Un jour, il vous en remerciera! Afin de régler le problème du transport, vous pouvez offrir l’hospitalité à votre ami ou encore l’aider à trouver un endroit à proximité. S’il insiste pour rentrer chez lui, quelqu’un devrait le raccompagner.

Peu importe les circonstances, vous devriez vous souvenir qu’il est toujours agréable de consommer de façon équilibrée. La modération apporte plus de plaisir que l’ivresse. Boire peu et lentement, en tenant compte de vos capacités et de votre état du moment est une attitude responsable que vous devriez adopter en tout temps. Lorsque vous comptez prendre la route, il n’y a pas d’hésitation à avoir: si vous détenez un permis de conduire, vous devez boire avec prudence ou encore vous abstenir si vous ne pouvez vous contrôler. Un conducteur devrait être conscient de ses responsabilités et laisser quelqu’un d’autre conduire à sa place s’il n’est pas en pleine possession de ses moyens. L’alcool a sa place dans nos vies, mais pas dans nos voitures! Il faut apprendre à boire de façon éclairée et responsable quel que soit le chemin que l’on choisit d’emprunter.

Pour en savoir plus, consultez www.educalcool.qc.ca

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