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Communiqué

Le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes outille les parents pour qu’ils donnent un consentement éclairé

Depuis le 1er septembre, un nouveau vaccin a été intégré dans le programme de vaccination des jeunes filles. Ce vaccin, le Gardasil, est offert aux filles de la 4e année du primaire et vise à les protéger contre le virus du papillome humain (VPH), grand responsable de la majorité des cas de cancer du col de l’utérus.

Rappelons que ce programme de vaccination avait été annoncé en grandes pompes par le ministre de la Santé et des Services sociaux en septembre 2007. Cette annonce avait soulevé l’inquiétude, notamment du côté du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF), qui reprochaient notamment au vaccin de ne pas avoir été suffisamment testé pour en connaître les effets indésirables et négatifs sur les jeunes filles de 9 à 15 ans. Ce vaccin n’ayant prouvé son efficacité que sur les femmes de 15 à 25 ans. Afin d’aider les parents à avoir toute l’information nécessaire pour leur permettre de véritablement consentir à cette vaccination, le RQASF a réalisé un document d’information sur le sujet. Ce document d’information offre un contre poids à une brochure produite par le ministère de la Santé et des Services sociaux concernant ce vaccin et le virus du papillome humain. Dans son document, le RQASF émet plusieurs réserves concernant le contenu de la brochure du ministère,qui selon l’organisme, comporte d’importantes omissions. Pour le RQASF, comme il n’y a pas d’épidémie du cancer du col de l’utérus et que 90 % des femmes éliminent naturellement l’infection au virus sur une période de deux ans, les parents de petites filles pourraient attendre les résultats des études en cours
concernant ce vaccin, études qui devraient permettre notamment de vérifier l’efficacité et l’innocuité du vaccin Gardasil pour les jeunes filles. « Les parents doivent savoir que le vaccin ne protège pas contre le cancer du col de l’utérus, ni contre toutes les souches dangereuses du virus. Les jeunes filles vaccinées devront tout de même passer le test Pap (examen médical de prévention) et se protéger lors de contacts sexuels », de rappeler le
Réseau québécois.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du RQASF à l’adresse : http://rqasf.qc.ca ou encore celui du ministère de la Santé et des Services sociaux à l’adresse: www.msss.gouv.qc.ca

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