Les 5,5 M$ du Fonds réflexe Montréal en itinérance : Un bon pas souligne le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal

Les 5,5 M$ du Fonds réflexe Montréal en itinérance : Un bon pas souligne le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal

Montréal, le 25 octobre 2019- Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) accueille avec satisfaction les investissements annoncés ce matin par le gouvernement du Québec. Dans le cadre du Fonds réflexe Montréal en itinérance, une aide additionnelle de 5,5 millions $ sera apportée aux actions du milieu pour répondre à différents besoins.

Trois millions $ seront consacrés au développement d’un Centre de consommation d’alcool contrôlée, des wet services comme il en existe à Toronto et Ottawa, sur lequel tous les partenaires à Montréal travaillent pour sa mise en place. Une somme de 1 M$ est aussi prévue pour accroitre les réponses aux femmes en situation d’itinérance, dont les ressources doivent sans cesse effectuer des refus faute de places.

Des fonds sont aussi prévus pour soutenir le projet de Résilience Montréal, la nouvelle ressource pour autochtones au Square Cabot. Un appui au soutien communautaire en logement social sera également apporté, cette intervention clé qui permet de soutenir la stabilisation résidentielle des personnes itinérantes.

Ces investissements seront loin de combler tous les besoins, mais ils apporteront un soutien important au développement de réponses accrues pour différentes populations. « Cela trace le pas, la Ville devra continuer en ce sens et s’assurer que les budgets que déposeront bientôt les gouvernements du Québec et d’Ottawa apportent aussi des investissements supplémentaires, dont pour le développement de nouveaux logements sociaux », a déclaré Pierre Gaudreau, directeur du RAPSIM.

L’itinérance est en croissance à Montréal, encore cet hiver le Royal Victoria servira à accueillir le débordement des ressources. Pour renverser cette tendance, il est aussi essentiel insiste le RAPSIM que davantage soit fait pour prévenir le phénomène.

Ainsi, comme cela a été souligné dans le cadre de la Commission spéciale sur la Direction de la protection de la jeunesse, il faut renforcer le travail de celle-ci pour éviter le passage à la rue des jeunes.

Le RAPSIM et ses 111 membres seront partenaires du déploiement des actions dont le soutien est prévu avec les fonds annoncés aujourd’hui.