Malgré le départ de 3 membres: Une lutte commune demeure pour le RAPSIM

Le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal prend acte du retrait de trois de ses membres L’Accueil Bonneau, la Maison du Père et la Mission Bon Accueil, qui ont annoncé leur décision au RAPSIM plus tôt cette semaine et communiqué celle-ci aux médias jeudi.

Malgré le départ de ces organismes, le Réseau souhaite continuer à travailler avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte à l’itinérance. Pour le RAPSIM, l’atteinte de l’objectif de la réduction de l’itinérance chronique, privilégié par ces groupes, passe par une diversité d’actions nécessaires pour prévenir et réduire l’itinérance.

La situation de l’itinérance demeure grave à Montréal, les ressources d’hébergement pour hommes et femmes continuent d’accueillir autant de personnes de différents âges et se retrouvant en itinérance pour des raisons variées. Différentes situations d’itinérance sont aussi constatées dans un nombre grandissant de secteurs de Montréal, des quartiers centraux en passant par Montréal-Nord à l’Ouest de l’Ile.

Des progrès importants sont constatés, des logements sociaux avec soutien communautaire s’ajoutent, des centres de jours et d’autres ressources font un travail de réinsertion qui porte fruit, des services d’injection supervisées sauvent des vies, dont celles de personnes itinérantes.

En comparaison, la situation vécue à Toronto est vraiment pire, les 5500 places d’hébergement d’urgence, soit cinq fois plus qu’à Montréal, suffisent à peine à répondre aux besoins. La diversité des actions menées à Montréal par la centaine d’organismes qui œuvrent à contrer l’itinérance contribuent au développement de ces réponses.

Comme le Plan d’action montréalais en itinérance 2018-2020 le nomme bien, L’itinérance a différents visages. Beaucoup reste à faire et le RAPSIM continuera donc à travailler avec tous les organismes pour combattre l’itinérance sous toutes ces facettes.