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Communiqué

Union des consommateurs était très fière d’accueillir, le 6 novembre dernier, plusieurs intervenants et intervenantes de renom au cours de cette journée traitant de l’avenir de l’assurance médicaments au Québec, rencontre parrainée par M. Jean Rochon, docteur en santé publique et ancien ministre de la Santé et animée par M. Alain Vadeboncoeur, urgentologue, auteur et chroniqueur médical. Des économistes, des politiciens, des compagnies d’assurances et pharmaceutiques, des groupes syndicaux et des groupes communautaires, notamment, étaient aussi présents pour assister aux présentations. Nous les remercions tous de leur contribution au succès de l’événement, ainsi que la Fondation Béati pour son soutien financier.

Voici les documents relatifs à cette rencontre:

  • L’ordre du jour;
  • La présentation Avec M. Jean Rochon, ancien ministre de la Santé et Mme Andrée Lajoie, conseillère pour la Commission Castonguay-Nepveu en 1966 – L’assurance médicaments : de la Commission Castonguay-Nepveu à l’adoption du régime hybride en 1997
  • Le présentation de M. Marc-André Gagnon, professeur adjoint à l’École d’administration et de politique publique de l’Université Carleton – Économies d’un régime entièrement public;
  • La présentation de Mmes Mélanie Rioux et Isabelle Chicoine, conseillères budgétaires – Les conseillers budgétaires… les yeux sur le terrain;
  • La présentation de Mme Claude Longpré-Poirier, de l’organisme COCQ-SIDA – Problèmes d’équité du régime hybride public-privé actuel;
  • Le présentation de M. Yves Richelle, économiste à Daméco – Impacts économiques et fiscaux de l’élargissement de la couverture du régime public d’assurance médicaments;
  • La liste des participants;
  • La liste des appuis en date du 5 novembre 2014;
  • Le site de notre campagne

Cette journée était également l’occasion pour Union des consommateurs de souligner les 5 ans de sa campagne d’appui en faveur d’un régime entièrement public d’assurance médicaments. Démarrée en 2009, la campagne recueille maintenant l’appui de près de 350 groupes et experts, autant de multiplicateurs d’une revendication qui trouve de plus en plus résonance sur la place publique.

En effet, «il n’est plus temps de se demander si un régime entièrement public d’assurance médicaments est pertinent, mais bien quand il doit être implanté», y a entre autres affirmé M. Rochon. « Nous voulons envoyer un message à la classe politique. Il est temps d’agir pour mieux contrôler le coût des médicaments au Québec. Les preuves sont là : des centaines de millions$ pourraient retourner dans les coffres du gouvernement », a réitéré Mme Élisabeth Gibeau, analyste à Union des consommateurs et organisatrice de l’événement.

Cette journée a permis de nourrir notre argumentaire pour mieux défendre la pertinence de l’instauration d’un régime entièrement public d’assurance médicaments au Québec. Plusieurs sont plutôt venus jauger de la force du vent qui pousse dans la direction d’une réforme du régime d’assurance médicaments : nous avons apprécié la confrontation des points de vue!

Pour paraphraser le mot de la fin de M. Rochon : nous sommes dans une démocratie, ce qui signifie qu’un projet ne recueillera jamais l’unanimité. Mais, dans le cas présent, le consensus social semble bien proche… continuons à y travailler, afin de saisir le momentum qui se présentera et qui permettra l’instauration de ce régime d’assurance médicaments entièrement public tant réclamé!

Rappel de quelques données sur cet enjeu important:

  • Le Canada est le deuxième pays le plus cher au monde, après la Suisse, pour le prix de ses médicaments – les Canadiens les paient en effet 30% de plus qu’ailleurs dans les pays de l’OCDE;
  • Parmi les pays développés ayant un système de santé public, les provinces canadiennes, dont le Québec évidemment, sont les seules à ne pas avoir de régime 100% public d’assurance médicaments;
  • Facture annuelle en médicaments, par personne (prescrits et non prescrits) : Québec = 1063$; Colombie-Britannique = 736$; Canada = 947$; Nouvelle-Zélande = 340$;
  • Au Québec, 43% de la population est assurée avec le gouvernement pour ses achats de médicaments. Le reste (57%) l’est par des régimes privés d’assurances collectives. Conséquence : pouvoir de négociation réduit pour le gouvernement, avec les pharmaceutiques;
  • En Nouvelle-Zélande, où le régime d’assurance médicaments est entièrement public: un médicament populaire contre le cholestérol coûte 0,187$ la pilule… et 0,625$ au Québec (trois fois plus).

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