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Communiqué

Montréal, le 25 août 2014 – À l’occasion des travaux de la commission parlementaire sur le projet de loi no 3, l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) s’indigne de constater que le gouvernement a complètement écarté les aînés des prises de décisions qui les concernent. En effet, une partie importante du projet de loi constitue un recul des droits acquis en vertu de négociations et de contrats antérieurs, et cela est prévu de se faire sans même consulter les participants non actifs qui seraient directement touchés.

« En tant qu’organisme national de défense de droit des retraités et préretraités, il est de notre devoir d’intervenir lorsqu’on assiste à la mise à l’écart des aînés et à un recul de certains droits acquis. Prendre des décisions à la place des aînés et sans leur consentement, c’est un malheureux exemple d’âgisme de la part du gouvernement », souligne Mme Judith Gagnon, présidente de l’AQDR.

L’AQDR soutient qu’aucun changement ne devrait être apporté aux régimes de retraite sans le consentement des aînés. En ce sens, l’AQDR croit fermement qu’il est fondamental d’intégrer un mécanisme de consultation afin que les participants non actifs puissent se prononcer sur les décisions qui les concernent, comme le proposait d’ailleurs le rapport D’Amours.

Les effets pervers du projet de loi no 3
Par ailleurs, dans sa décision de compromettre l’indexation des régimes de retraite pour les salariés qui ont déjà quitté leur emploi, le gouvernement du Québec affaiblit directement les aînés qui prévoyaient leurs budgets en tenant compte de cette indexation. L’AQDR se questionne sur les gains réels de cette décision versus les effets pervers d’appauvrir les retraités pour les années à venir.

« Un tel recul risque d’avoir un impact économique néfaste sur l’ensemble de la société en diminuant le pouvoir d’achat des aînés. De plus, la suspension de l’indexation des rentes risque d’affecter les bénéficiaires qui sont généralement les conjointes des participants au régime et qui sont souvent plus vulnérables financièrement » rappelle Mme Gagnon.

Enfin, l’AQDR ne croit pas qu’un recul sur des acquis des retraités est une bonne voie pour assurer une pérennité financière collective. La société québécoise devrait plutôt se préoccuper davantage de l’amélioration des conditions socio-économiques de l’ensemble des aînés afin d’éviter l’appauvrissement global d’une société vieillissante. Cela doit se faire en concertation avec tous les acteurs impliqués et dans un souci d’équité intergénérationnelle.

Consultez le mémoire présenté par l’AQDR nationale.

À propos de l’AQDR
Forte de ses 31 000 membres à travers le Québec, l’AQDR a pour mission la défense des droits des personnes retraitées et préretraitées. L’AQDR se distingue par son implication dans l’ensemble des régions avec ses 45 sections dynamiques et dévouées.

SOURCE Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées

Renseignements : Lyne Baillargeon, chargée de communication, AQDR nationale, 514 935-1551, p. 228 ou [email protected].

À propos de l'organisme

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