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Communiqué

MONTRÉAL, le 19 avril 2013 – Le Comité d’experts sur l’avenir du système de retraite québécois recommande dans son rapport plusieurs mesures pour assurer des retraites adéquates et suffisantes aux travailleurs et travailleuses. Quoique ce soit un objectif louable et souhaitable, Projet Montréal s’inquiète que les recommandations et le mandat du Comité ne se soient pas davantage attardés à la problématique des déficits actuariels courants auxquels font face plusieurs administrateurs publics, notamment les municipalités qui cumulent à elles seules un déficit total de 9 milliards $. Malgré un refinancement par la Ville de Montréal de sa dette actuarielle initiale, celle-ci s’élève toujours au-dessus d’un milliard de dollars, et elle devra débourser en 2013 près de 580 M$, soit 12% de son budget annuel en services courants et pour résorber ce déficit.

Les recommandations de ce rapport constituent, certes, des changements nécessaires et indispensables, mais ils ne vont tout simplement pas assez loin en ne s’adressant qu’à la pérennité des régimes des travailleurs actuels et non aux déficits actuariels accumulés des régimes auxquels participent déjà des retraités. « Le système actuel inflige une pression insoutenable sur les finances de la métropole et, par le fait même, sur sa vitalité économique. Il est urgent de trouver des mesures d’allègement ou d’effectuer une véritable restructuration de fond de ces régimes », a déclaré Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et aspirant maire.

Le partage du risque et les pouvoirs de renégociation des droits acquis offrent des pistes de solution pour palier au problème posé par la pression accrue des régimes de retraite sur les finances de la Ville de Montréal. Par contre, à court terme, Montréal est soumise à des déficits actuariels en constante augmentation. Le jour même de la publication du rapport, l’annonce de la ministre Maltais sur le prolongement des mesures d’allègement au refinancement des régimes de retraite offrait davantage de solutions que les recommandations de ce rapport. « Un débat doit être lancé pour trouver des solutions aux déficits actuariels, car sans des mesures concrètes, les citoyens montréalais devront à nouveau éponger ces pertes », a conclu Richard Bergeron.


Renseignements :

Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
514 872-3153 / 514 601-5542
[email protected]

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