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Communiqué

MONTRÉAL, le 19 févr. 2013 – Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale salue l’initiative du ministre de la Sécurité publique, M. Stéphane Bergeron, qui a déposé aujourd’hui le projet de loi sur l’enregistrement des armes à feu. «Le geste du ministre traduit le consensus qui réunit l’ensemble des partis politiques du Québec ainsi que sa société civile» affirme Louise Riendeau, coordonnatrice des dossiers politiques au Regroupement.

Le projet de loi permettra la mise sur pied rapide du registre québécois lorsque la Cour d’appel aura rendu son jugement et que les données sur les armes déjà enregistrées seront transmises au gouvernement du Québec.

Un outil indispensable pour les victimes
Le registre permet chaque jour aux policiers de moduler leurs interventions en tenant compte de la présence des armes, notamment dans des situations de violence conjugale. Sachant à quoi s’attendre, les policiers peuvent mieux assurer la sécurité des victimes ainsi que la leur. De plus, le registre facilite grandement l’exécution des ordonnances de saisie des armes, généralement prononcées suite à la commission d’un crime en contexte conjugal.

Les intervenantes des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, surtout en milieu rural, reçoivent chaque jour les confidences de femmes qui craignent que leur conjoint n’atteigne à leur vie ou à celle de leurs enfants en utilisant leur fusil de chasse. Ces craintes sont fondées puisque près de 80% des homicides conjugaux par arme à feu sont commis avec une arme de chasse. Or, depuis l’adoption de mesures de contrôle des armes à feu, on a vu le nombre d’homicides conjugaux commis avec une arme décroître de 74%, alors que l’ensemble de ces homicides n’a diminué que de 44 %. «Le registre concourt indéniablement à sauver des vies» souligne Louise Riendeau.

Le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale regroupe 47 maisons d’aide et d’hébergement réparties sur le territoire québécois. Il a pour but de sensibiliser à la violence conjugale, de défendre les droits des femmes et des enfants violentés, de représenter ses membres auprès des instances publiques et gouvernementales.


Renseignements :

Louise Riendeau, 514 220-1057 (cellulaire)

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