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Communiqué

MONTRÉAL, le 23 avril 2012 – Dans le cadre de la septième édition de la Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’acte criminel (SNSVAC), le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) désire porter à l’attention du public qu’en 2009-2010, les demandes aux CALACS liées à l’inceste et aux agressions à caractère sexuel subies dans l’enfance ont connu une augmentation de 17 % et qu’en 2010-2011, cela représente toujours près de 77 % des demandes d’aide adressées aux CALACS. Nos statistiques indiquent que 91 % des cas d’agressions pendant l’enfance ou l’adolescence sont commises par des personnes connues de la victime. « Cela signifie qu’encore trop de jeunes filles sont agressées par des membres de leur famille proche et que les agressions sexuelles ont le plus souvent lieu derrière des portes closes » de préciser Rosa Pires, porte-parole du Regroupement des CALACS.D’ailleurs, 82 % de toutes les agressions liées aux demandes d’aide dans les CALACS ont été commises dans un domicile privé.

«Comme un grand nombre des agressions à caractère sexuel sont commises à l’endroit des enfants en bas-âge et particulièrement auprès des jeunes filles, la solution est la prévention ! » renchérit Mme Pires. «Cela passe nécessairement par l’enseignement des relations égalitaires entre les filles et les garçons et c’est pourquoi les CALACS ont offert cette année, des activités de sensibilisation sur les agressions à caractère sexuel à près de 30 000 personnes » conclut-elle.

Les CALACS offrent à travers le Québec de l’aide directe aux femmes et adolescentes de 14 ans et plus survivantes d’agression sexuelle. Leur s expérience sur le terrain depuis plus de trente ans, tend à démonter que les femmes qui ont été agressées en bas âge courent un plus grand risque d’être à nouveau victimes d’une agression au cours de leur vie. «Ce qui explique ce constat n’est pas une inconduite répétée de la part de la jeune fille agressée, comme le laissent entendre certains mythes et préjugés sur les violences sexuelles, explique Martine Michel, intervenante au Calacs de Sept-Îles, mais bien une plus grande vulnérabilité qui suit chaque agression ». «Celles qui vivent une agression sexuelle développent des mécanismes de défense pour y survivre et maintiennent trop souvent le silence par crainte de représailles » explique Isabelle Dubé, intervenante au Calas de l’Outaouais.

Le RQCALACS favorise une approche préventive en matière de violence sexuelle et croit que pour lutter efficacement contre cette problématique sociale, les gouvernements devraient aller de l’avant pour implanter des cours de sexualité dans les écoles. Ceci favoriserait à long terme la réduction de relations de domination et de manipulation. Cette forme d’intimidation importante conduit à différentes formes de violence sexuelle, dont l’inceste est une des manifestations les plus marquantes.
Renseignements :

Pour information : Rosa Pires ou Karine Tremblay, 514 529-5252; cellulaire 514 346-5252

Source : Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS)
Pour connaître les coordonnées des différents CALACS, visitez le site Internet du Regroupement au www.rqcalacs.qc.ca.

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