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Communiqué

MONTRÉAL, le 2 juin – Dans le but de faire connaître à la population les risques d’un plongeon en eau peu profonde, l’Association des paraplégiques du Québec lance sa campagne de sensibilisation aux accidents de plongeon. À cette occasion, l’organisme a fait imprimer plus de 12 000 affiches et quelque 12 500 cartes qui seront distribués dans le réseau de la santé (notamment dans les CLSC et les centres jeunesse) ainsi que dans les piscines de la ville de Montréal. L’organisme en a d’ailleurs profité pour remercier le ministère de la Santé et des Services sociaux ainsi que la ville de Montréal pour leur collaboration.

« Il faut absolument que les gens prennent conscience des graves conséquences que peut avoir ce type d’accident, dit M. Walter Zélaya, directeur général de l’Association des paraplégiques du Québec. Cela est d’autant plus important que les accidents de plongeon surviennent surtout durant les étés où il fait chaud, dit M. Zelaya. Et que, justement, actuellement, on annonce un été chaud ».

Le Dr Chritine Fournier, physiâtre à l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal, prend soin de personnes qui ont été victimes d’un tel accident. Elle mentionne qu’on peut réanimer la victime et l’opérer, mais qu’on ne peut pas réparer la blessure subie à la moelle épinière. « Même les victimes qui récupèrent bien ont des séquelles à long terme », dit-elle.

Les personnes qui ont un accident de plongeon en subiront les conséquences chaque jour de leur vie. « Les tâches qu’elles effectuaient auparavant sans y porter attention leur demandent désormais beaucoup d’énergie », dit M. Richard De Courcy, chef du Programme pour les personnes présentant une pathologie du système locomoteur et de l’Internat du Centre Lucie-Bruneau. Et lorsque vient le temps de faire adapter leur domicile, elles vivent une véritable course à obstacle. » Sans compter l’impact qu’un tel accident peut avoir sur leur vie…

Pour les intervenants, la solution est dans la prévention. « Les accidents de plongeon peuvent survenir à peu près n’importe où, dit M. Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage.. S’il fait noir ou que l’on a consommé un peu d’alcool, c’est encore pire. D’ailleurs, il faut donc éviter de plonger dans de telles situations. » Comme si cela n’était pas suffisant, la réaction des proches a souvent pour effet d’amplifier les dommages. Durant la conférence de presse, M. Hawkins explique comment intervenir dans une telle situation.

M. Walter Zelaya conclut la conférence de presse en réitérant le message de prudence lancé par les autres intervenants et en appuyant les recommandations de la Société de sauvetage. « L’Association des paraplégiques du Québec offre un support aux personnes qui deviennent paraplégiques ou tétraplégiques. Mais nous préférerions qu’elles soient prudentes et qu’elles n’aient pas d’accident de plongeon. » Espérons que ce message de prévention sera entendu…

Renseignements: Maryse Guénette, Association des paraplégiques du Québec, (514) 341-7272, cell.: (514) 554-9311

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