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Communiqué

Montréal, le mardi 27 octobre 2009 – La 12e édition des RIDM (Rencontres internationales du documentaire de Montréal) se tiendra à Montréal du 11 au 21 novembre. Les RIDM ont concocté une programmation des plus alléchantes permettant de prendre le pouls du monde actuel avec plus de 100 films en provenance d’une trentaine de pays. Avec le comédien Antoine Bertrand comme porte parole de cette 12e édition, les RIDM s’imposent plus que jamais comme un lieu de rencontres, de débats et de réflexion autour des grands enjeux sociaux, politiques et environnementaux qui secouent notre monde. Un incontournable de la scène culturelle montréalaise, un lieu privilégié de découverte du cinéma documentaire et de ses auteurs.

Les RIDM dédient leur 12e édition à Allan King, l’un des pionniers du cinéma direct au Canada, décédé le 15 juin dernier des suites d’une tumeur au cerveau. Le public pourra revoir ou découvrir A Married Couple, œuvre-phare de 1968 qui, bien avant Scènes de la vie conjugale de Bergman, capte les moments décisifs d’un mariage en crise en banlieue de Toronto.

C’est le film Le dernier train (Last Train Home), du réalisateur montréalais d’origine chinoise Lixin Fan, qui donnera le coup d’envoi des RIDM le 11 novembre prochain. Produit par EyeSteelFilm, Le dernier train est une œuvre lyrique et révélatrice qui nous montre les destins individuels se cachant derrière la célèbre étiquette « Made in China ». Un film poignant sur une famille déchirée, qui met en lumière toutes les contradictions de la Chine, entre croissance économique galopante et exploitation humaine. En clôture de ces 12es RIDM, Le pays d’octobre (États-Unis), des cinéastes Michael Palmieri et Donal Mosher, nous entraîne cette fois dans une famille américaine dont la vie est si dénuée de bonne fortune qu’elle en devient surnaturelle. Sur fond d’Halloween et avec une photographie onirique et délicate, les jeunes réalisateurs portent un regard plein de tendresse et d’humour sur ces personnages fabuleux hantés par leurs fantômes familiaux.

Les quatre sections de la sélection officielle reviennent cette année pour refléter les préoccupations actuelles du monde et les divers visages de la cinématographie documentaire mondiale.

La section Caméra-stylo, consacrée aux œuvres personnelles empreintes d’une écriture singulière, met plus que jamais le cinéma d’ici à l’honneur, avec onze titres québécois et canadiens, prouvant ainsi la vitalité et la créativité de la production locale. Parmi nos grands auteurs, on retrouve notamment Céline Barril, qui signe La théorie du tout, collage impressionniste sur le Québec, ses espaces et ses habitants; Lucie Lambert, avec un magnifique portrait de deux femmes innues (Aimer, finir); Sylvain L’Espérance, qui nous offre son 3e film tourné en Afrique (Intérieurs du delta); Jean-François Caissy, qui filme sobrement et magnifiquement la vie quotienne d’une résidence pour personnes âgées en Gaspésie (La belle visite); John Walker, qui mêle reconstitution fictionnalisée et documentaire pour livrer une enquête passionnante impliquant la marine britannique et le peuple inuit (Passage); ou encore Don McWilliams, qui nous présente une vision personnelle et somptueuse d’un épisode douloureux du Kenya (En ce temps-là). Du côté de l’international, on retrouve les plus grands titres de la production documentaire récente : citons War+Love in Kabul de Helga Reidemeister, superbe Roméo et Juliette afghan, Oblivion de Heddy Honigmann, portrait unique et bouleversant du vrai visage du Pérou, The Sound of Insects – Records of a Mummy de Peter Liechti, illustration sensorielle par touches impressionnistes des derniers jours d’un homme suicidaire, sans oublier les plus récents films de Wang Bing (L’argent du charbon), Claudio Pazienza (Archipels nitrate) et Sergeï Loznitsa (Lumière du Nord).

Les œuvres engagées et dénonciatrices de la section Caméra au poing font le tour des grands enjeux politiques et sociaux de la planète. On parlera de la dictature birmane avec deux films coup de poing (Burma VJ de Anders Østergaard et Birmanie l’indomptable, la résistance d’un peuple de Helène Magny et Pierre Mignault) et des exactions commises par Coca-Cola avec L’affaire Coca-Cola, dernier film de Carmen Garcia et Germán Gutiérrez. Du système de justice absurdement répressif en Colombie (Bagatela) et de l’utilisation contestée de l’Holocauste par Israël, dans le jouissif et provocateur Defamation et dans ce portrait troublant de l’universitaire Norman Finkelstein, American Radical (présenté en présence de Norman Finkelstein). Du code de la vengeance en Albanie (Kanun – The Law of Honour) et de la question du port du voile au Québec (Je porte le voile). Des inégalités entre les hommes et les femmes en Occident (La domination masculine) et de la société actuelle dans les Balkans, avec ce road movie éclaté qui n’est pas sans rappeler Chris Marker (Goodbye, How Are You?). Nos réalités urbaines ne seront pas oubliées, avec La cité invisible de Hubert Davis, chronique du quotidien dans le quartier désaffecté de Regent Park à Toronto, et L’art en action de Simon Bujold et Magnus Isacsson, portrait des deux fondateurs d’Action Terroriste Socialement Acceptable. Enfin, notons deux importantes premières nord-américaines : Pétition – La cour des plaignants, en compétition à Cannes, document exceptionnel sur la situation de plaignants attendant justice en Chine, et Plomb durci, Prix spécial du jury au Festival de Locarno, tableau accablant des conséquences de la culture de guerre à Gaza.

En collaboration avec le Cœur des sciences et l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM, le volet ÉcoCaméra aborde des enjeux scientifiques et environnementaux majeurs. Parmi la sélection, on retrouve des films québécois qui examinent l’actualité de près : Pax Americana, en ouverture de la section, se penche sur la militarisation de l’espace, tandis que H2Oil s’attaque au problème des fameux sables bitumineux en Alberta; Le chêne et le roseau s’interroge sur l’avenir de l’agriculture au Québec et Kitakinan est un éloge à la beauté de la forêt boréale et de l’héritage autochtone. En provenance de l’étranger, soulignons le très attendu Bananas!*, sur les plantations toxiques de bananes au Nicaragua, et que la compagnie Dole tente de faire interdire; Katanga Business, sur l’exploitation des mines au Congo, notamment par le Canada; Les damnés de la mer, magnifique tragédie sur la surpêche du Nord dans les mers du Maroc; Déchets, le cauchemar du nucléaire et R.A.S. Nucléaire – Rien à signaler, sur les nombreux effets nocifs du nucléaire; et le très amusant et effrayant Orgasm Inc., sur l’industrie pharmaceutique de l’orgasme féminin.

Enfin, la section bonbon du festival, Rubans Canards, revient pour une deuxième année. Regroupant des œuvres atypiques et marginales, entre punk et pop, subversion et divertissement, ce volet nous fera voyager dans le cinéma documentaire de demain. Qu’il s’agisse des champions mondiaux du jeu vidéo Warcraft III (Beyond the Game) ou du Warhol du web (We Live in Public), de l’écrivain haut en couleurs Dany Laferrière (La dérive douce d’un enfant de Petit-Goâve) ou d’un délinquant tchèque tout aussi génial mais beaucoup plus écorché (René), d’une jeune roumaine au destin marqué par le passage de Borat dans son village (Carmen Meets Borat) ou de lapins berlinois (Rabbit à la Berlin). de petits commerçants montréalais hors du commun (Small Wonders) ou de cuisiniers de guerre inspirés et inspirants (Cooking History), ces personnages sont tous à proprement parler extra-ordinaires. Les amateurs de musique seront comblés avec les rythmes jamaïcains de RiseUp, les guitares électriques des Murs du son et les voix autochtones de Chants de la détermiNATION. Et pour ceux qui souhaitent flirter avec les tabous, ils n’auront qu’à se tourner vers les très sexy Stretch Marks et Stalags: Holocaust and Pornography in Israël ou vers le petit brûlot Episode III: Enjoy Poverty, le titre le plus perturbant de cette 12e édition!

La relève est toujours à l’honneur aux RIDM : 20 premières œuvres internationales et 12 premières œuvres canadiennes et québécoises, disséminées à travers les quatre sections de la sélection officielle, concourront respectivement pour le Prix Première camera et le Prix du meilleur espoir Québec/Canada.

De plus, souhaitant poursuivre leur rayonnement à l’extérieur de Montréal, les RIDM, en collaboration avec le Musée de la civilisation, présenteront du 11 au 15 novembre, pour une 5e année consécutive, une sélection d’œuvres documentaires à Québec.

Les 12es RIDM auront lieu à la Cinémathèque québécoise, au Cinéma ONF, au Cinéma Parallèle, à l’Agora Hydro-Québec du Cœur des sciences de l’UQAM, à la Grande Bibliothèque, au Centre Segal, à l’Université Concordia (Cinema Politica) et au Goethe-Institut. Par ailleurs, souhaitant poursuivre leur rayonnement à l’extérieur de Montréal, les RIDM présenteront une sélection d’œuvres documentaires dans la Vieille Capitale, en collaboration avec le Musée de la civilisation de Québec.

Informations : www.ridm.qc.ca / [email protected]
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www.ridm.qc.ca

Billetterie:

Du 27 oct. au 2 nov.

Du 3 au 9 nov.

Du 10 au 21 nov.

Prévente Passeports 10% de rabais

[rég. 103,50 $ / étudiant 72 $]

Vitrine culturelle

Billetterie Articulée

Monument-National

Cinémathèque québécoise

145, rue Sainte-Catherine Ouest

1182, boul. Saint-Laurent

335, boul. de Maisonneuve Est

vitrine.cyberpresse.ca

www.admission.com

514 285-4545

514 844-2172

1 866 844-2172


Les RIDM remercient leurs partenaires pour leur précieux appui

-30-

Contact:

Adrian Gonzalez
514.999.5272
[email protected]

Le service de presse sera présent au bureau des RIDM à la Cinémathèque québécoise (335, boul. de Maisonneuve Est), du jeudi 12 au jeudi 19 novembre 2009 entre 12 h et 19 h.

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