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Communiqué

Montréal, le 17 octobre 2019 – En cette Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté, le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) rappelle la nécessité de combattre la pauvreté et les inégalités sociales, à la fois causes et conséquences de l’analphabétisme. En effet, les liens étroits qu’entretiennent la pauvreté, l’abandon et l’échec scolaires et enfin l’analphabétisme ne sont plus à démontrer.

Concrètement, vivre dans la pauvreté est synonyme de privation, de stress, d’insécurité, d’isolement. De telles conditions de vie indécentes ne favorisent en rien l’épanouissement et le développement global des personnes, et ce, dès la petite enfance. Pas plus qu’elles ne permettent une entrée à l’école et un parcours scolaire réussis. Soulignons au passage que les élèves issus des milieux défavorisés sont surreprésentés dans les statistiques de retard, d’échec et d’abandon scolaires. Cela n’est pas sans effet sur leur appropriation de la lecture et de l’écriture, compétences de base nécessaires pour décider et agir en toute autonomie… Enfin, une fois à l’âge adulte, c’est leur inclusion sociale et économique et le plein exercice de leurs droits et de leurs différents rôles sociaux qui sont compromis.

Au Québec, 19 % des adultes âgés de 16 à 65 ans, soit plus d’un million d’individus, ont de grandes difficultés avec l’écrit. Tandis qu’entre 876 600 et plus d’un million de Québécoises et de Québécois sont en situation de pauvreté. En mars dernier, en réaction au premier budget de l’actuel gouvernement du Québec, le Collectif pour un Québec sans pauvreté soulignait qu’une personne seule sur quatre ne couvre pas ses besoins de base au Québec. Il rappelait également que les prestations d’aide sociale à l’heure actuelle ne permettent de couvrir que 53,8 % des besoins de base, selon la Mesure du panier de consommation (MPC).

Le RGPAQ profite donc de cette journée pour rappeler au futur gouvernement canadien et à l’État québécois que, pour lutter réellement contre la pauvreté, des investissements sont nécessaires dans les services publics, les programmes sociaux et le milieu de l’action communautaire autonome. Il faut également améliorer le revenu disponible des personnes et des familles vivant dans la pauvreté et la précarité. Bref, il nous faut assurer un filet social adéquat permettant à toutes et à tous non seulement d’assumer à long terme les coûts liés à leurs besoins de base, mais aussi d’avoir la capacité de faire des choix, de vivre dans la dignité et en toute sécurité.

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Pour information :

Caroline Meunier

RGPAQ

Tél. : 514 789-0505, poste 22

Courriel : [email protected]

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