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Communiqué

19 février 2019. Le Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E) est un regroupement de citoyennes et de citoyens qui œuvre depuis une trentaine d’années à l’amélioration de la qualité de vie du quartier Mercier-Est. Le CEM-E s’intéresse activement aux questions relatives à l’environnement et à l’aménagement, dans une perspective de développement durable.

À plusieurs reprises dans le passé, le CEM-E est intervenu sur des problématiques pour lesquelles la qualité de l’air constitue un enjeu majeur comme l’étude de la Direction de la santé publique (DSP) sur les maladies respiratoires de la fin des années 90 à 2006. Il a également présenté des mémoires lors de plusieurs consultations publiques du BAPE ou de l’OCPM. De plus, le CEM-E participe depuis plusieurs années à des comités de liaisons industrie-communauté dans le but d’améliorer la cohabitation avec le milieu industriel.

Actuellement, le CEM-E prépare une activité publique qui aura lieu le 14 mars prochain sur la question des nuisances vécues dans notre quartier, ce qui inclut la qualité de l’air; à ce sujet, il rédige une plateforme de revendications qui devrait être diffusée ce printemps.

En résumé, la qualité de l’air et ses impacts sur la santé figurent depuis toujours parmi les grandes préoccupations du CEM-E.

Avant d’aller plus loin, nous tenons à préciser que notre présence ici se veut non partisane. Elle est motivée par notre volonté de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air dans l’Est de Montréal. Et cette motion constitue un pas en avant. Nous espérons sincèrement qu’elle recevra l’appui de l’administration municipale actuelle.

La divulgation publique, en septembre dernier, de l’existence de rejets importants de contaminants comme l’arsenic dans l’atmosphère par l’affineur de cuivre a causé beaucoup de remous et soulevé plusieurs questions, notamment quant au rôle des pouvoirs publics dans la protection de la santé et l’application de la réglementation. Elle a également choqué la population car aucun effort n’a été déployé durant de nombreuses années pour informer la population. Cette situation doit cesser.

En réaction à cette annonce, le CEM-E a fait plusieurs interventions au conseil d’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve ainsi que dans les médias locaux et nationaux. Contrairement à certains propos entendus à la suite de cet événement, le CEM‑E juge que le mandat de réglementation, de surveillance et d’informations à la population appartient aux autorités publiques compétentes. Il faut en établir les mécanismes.

Cet événement a cependant remis en lumière une problématique importante dans l’Est : l’incidence plus élevée des maladies respiratoires par rapport au reste de l’île.

À tous les «attendu» mentionnés dans la motion – et avec lesquels nous sommes d’accord – il convient d’ajouter qu’en 2012, une autre enquête (TOPO) menée par l’Agence de la santé et des services sociaux a fait ressortir que l’Est de Montréal avait le taux de prévalence des maladies chroniques le plus élevé à Montréal.

Au chapitre des contaminants présents l’atmosphère, il faut rappeler aussi l’épisode du benzène, un cancérigène reconnu, entre 1989 et 2004. La situation s’est progressivement améliorée grâce au renforcement de la réglementation et aux mesures mises en place par l’industrie. Il est donc possible d’améliorer la situation si la volonté de toutes les parties prenantes est au rendez-vous.

Pour toutes ces raisons, il devient impératif, comme demandé dans la motion, que les autorités publiques poursuivent leur recherche sur la santé respiratoire dans l’Est et prennent tous les moyens à leur disposition pour renforcer les normes établies et les faire respecter. C’est pour cette raison qu’aujourd’hui, notre organisme lui donne officiellement son appui.

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