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Communiqué

À tout moment de la journée, il y a près de 9500 camelots qui vendent leur journal de rue dans le monde. Qu’ils soient à Montréal, Vancouver, Hambourg, Manchester, Dallas ou Copenhague, ce sont au total 21 000 camelots qui ont pu gagner dignement un revenu en vendant plus de 24 millions de journaux de rue à l’échelle mondiale, atteignant ainsi 5,8 millions de lecteurs.

À Montréal, environ 175 personnes exercent ce travail et vendent collectivement plus de 24 000 magazines par mois. La vente de L’Itinéraire ainsi que la rédaction dans le magazine demeure la plus importante source de revenu et opportunité de travail pour les personnes luttant contre l’itinérance au Québec.

Une raison d’être

Mais au-delà des chiffres, il y a des personnes qui ont vécu une expérience marquante et transformante en devenant camelot pour un journal de rue. Tous les jours, nous sommes témoins de ces changements de vies. Combien de fois a-t-on entendu que « L’Itinéraire a sauvé ma vie » ou encore « Je ne sais pas où je serais si vous n’aviez pas été là » ? Non seulement le travail de camelot sauve des vies, mais il les inspire à en sauver d’autres !

« L’Itinéraire m’a donné une raison d’être, rien de moins, explique Yvon, camelot depuis 11 ans. Il m’a redonné des valeurs positives qui me permettent d’aider d’autres gens de la rue à s’en sortir. »

La Semaine internationale des camelots, qui a lieu la première semaine du mois de février depuis cinq ans et créée à l’initiative de L’Itinéraire et quelques autres journaux de rue du monde, sert à honorer la persévérance et la résilience de ces personnes qui se sont reprises en main et qui – chaque jour – font battre le cœur de Montréal et plusieurs autres villes du monde, et lui insufflant ce vent de métropole inclusive.

Le rôle du journalisme

Saviez-vous que parmi tous les médias du monde et les 100 journaux de rue du International Network of Street Newspapers (INSP) dont il est membre, L’Itinéraire est celui qui donne le plus de voix aux personnes itinérante ou à risque de l’être ? En effet, 50% du contenu du magazine est rédigé par les camelots.

À travers les nombreux débats entourant les fake news et la situation de plus en plus précaire des médias traditionnels, le journalisme possède un rôle primordial dans notre société que L’Itinéraire prend à cœur. Au-delà de la simple prise de parole, il permet de susciter l’intérêt et la capacité à participer aux débats citoyens.

Nous constatons quotidiennement les nombreux impacts de l’écriture et la formation journalistiques chez nos camelots : la fierté, l’estime de soi, la rigueur, l’organisation, la capacité d’analyse, la curiosité pour le monde… Je me rappellerai toujours ce camelot qui m’a dit, après avoir rédigé son premier texte : « J’ai découvert que j’avais quelque chose à dire.»

Parmi nos reportages inédits, soulignons un article-choc avec un pédophile, une entrevue exclusive au lendemain de l’élection de Valérie Plante et plusieurs autres reportages de qualité.

Stage annuel en journalisme à La Presse pour plusieurs de nos camelots, programme de formation en journalisme par une vingtaine de journalistes professionnels bénévoles, édition annuelle coordonnée et rédigée à 100% par les camelots. L’Itinéraire est à l’avant-garde au Québec et dans le monde pour donner la voix aux sans-voix et leur permettre de participer aux débats citoyens.

Portes ouvertes

Pour la première fois de son histoire, L’Itinéraire ouvrira ses portes au grand public, le mardi 6 février. L’objectif : vous montrer comment on arrive à être ce média unique au monde. Venez nous visiter !

Luc Desjardins, Directeur général

Groupe L’Itinéraire, 2103, Sainte-Catherine Est, 3e étage, Montréal (Québec) H2K 2H9

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