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Chronique

Nous sommes à l’ère de l’hypersexualisation. Les petites filles imitent la femme, qui elle expose son corps de la chambre à coucher, au travail, en passant par les panneaux publicitaires sur les autoroutes, sans oublier à la télé et puis dans les quotidiens.

Le modèle le plus vu par nos enfants est cette femme qui suggère la sexualité. Bien sûr d’autres modèles existent, mais sont de loin beaucoup moins affichés. Voilà, c’est un fait, qui est banal pour la plupart.

Quel est donc ce message qui bombarde mes 2 filles âgées de 10 et 7 ans, et toutes les autres? Pourquoi cet appel constant aux instincts sexuels de l’être humain dépourvu de sentiment profond et durable? Oui, oui, l’amour, le respect, etc.

Malgré tout l’abus sexuel qui fait tant de victimes, nous acceptons ce modèle en tant que société. Quel non-sens. Comme d’autres non-sens que sont la malbouffe, et la violence, qui sont présents partout, notre société cultive un environnement qui mène l’individu à l’auto-destruction.

J’ai trouvé des réponses et des outils dans notre patrimoine humain immense. À la recherche de vérité et de sens, dans tout ce non-sens, j’ai rencontré les grands principes de la Vie, mais surtout j’ai appris à les expérimenter. En effet, une Sagesse Une qui régit la Vie, dévoile à ceux qui ont le cœur ouvert et cherchent à comprendre, que nous avons le pouvoir de se transformer, et ainsi transformer les médiocrités de notre monde. Et ce pouvoir ce sont les vertus. Il suffit d’expérimenter pour constater. Et c’est bel et bien ce que l’histoire de l’humanité nous démontre.

Ainsi, le pouvoir de la femme va bien au-delà de son corps. Nous le savions bien sûr, mais comme c’est moins apparent, cela demande une sensibilité autre pour percevoir la beauté intérieure d’une femme et la cultiver. Son réel pouvoir est celui de donner la vie, de soigner, d’éduquer, faire croître. Et cela ne vaut pas que pour un enfant, mais pour une idée, un projet ou autre grand rêve qu’elle porte. Sa beauté transparaît dans l’harmonie qu’elle sait créer et qu’elle sait préserver. D’ailleurs, elle n’hésitera pas à aller au front pour la préserver, ce qui témoigne aussi de sa beauté intérieure.

Si dans ma jeunesse j’ai été tiraillée entre le besoin d’exprimer ma féminité, que je ne comprenais alors qu’à un niveau superficiel, et la peur d’être une proie aux prédateurs sexuels, la philosophe en moi a su mettre de la lumière sur cet aspect de ma vie. Et puis, j’ai reconnu mes vrais modèles de féminité autour de moi.

Aujourd’hui, j’ai espoir, malgré tous les non-sens de ce monde, de changer les choses à ma mesure parce que la Sagesse de tous les temps me donne les outils, et que j’ai déjà réussi quelques exploits personnels. Je peux ainsi enseigner à mes deux jeunes filles de faire la distinction entre cette beauté « vide », porteuse de tristesse, et cette beauté gracieuse qui est reflet des idées, des intentions et des actions vertueuses. Cette dernière est porteuse de bonheur durable.

Pour célébrer la Journée de la Femme, assistez à notre conférence sur des femmes qui ont fait une différence.

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