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Chronique

Une étude réalisée en 2009 par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain intitulée « La culture à Montréal : impacts économiques et financement privé » démontrait que le domaine de la culture employait alors 96910 personnes dans le Grand Montréal, générant des retombées économiques directes très importantes.

En 2010, les Statistiques principales de la culture et des communications au Québec démontraient quant à elles que « les industries de la culture et des communications comptent 1,4% des emplois salariés au Québec » pour une population 118 760 travailleurs culturels.

Ces chiffres nous permettent bien de considérer le secteur culturel comme un bassin de main-d’œuvre et d’emplois. En regard du monde du travail, les artistes et travailleurs culturels font néanmoins parti d’un marché de l’emploi aux caractéristiques souvent atypiques; organisation par projets, cumuls de tâches et de fonctions, diversité de statuts, allant du travailleur indépendant au travailleur salarié.

De plus, l’émergence d’une culture numérique qui modifie les comportements, les manières de faire et les attitudes complexifie encore davantage ce marché de l’emploi en constante transformation.

Dans ce contexte, les opportunités professionnelles sont réelles pour les artistes et travailleurs culturels mais, pour eux, la formation continue s’avère essentielle pour assurer le maintien de leurs compétences de base et la mise à jour de leurs connaissances.

Plusieurs formations offertes par les associations artistiques professionnelles permettent aux artistes de se perfectionner et d’acquérir de nouvelles connaissances propres à leurs disciplines spécifiques. D’autres formations, offertes par les commissions scolaires, les CEGEP ou les universités permettent aux artistes et travailleurs culturels de se familiariser avec les notions d’entrepreneuriat et/ou de gestion de projets ou organismes culturels.

D’autres formations offrent quant à elles aux artistes la possibilité de mettre à jour différentes compétences essentielles qui leur permettront d’améliorer leur employabilité et de se repositionner sur le marché de l’emploi sur de nouvelles bases; en tant que salariés, travailleurs culturels ou même en tant que travailleurs autonomes.

Dans cette veine, l’organisme Eurêka! Art et dialogue interculturel offre aux artistes de toutes origines une formation qui s’intitule Le Marché du travail à l’ère numérique. Entièrement financée par Emploi-Québec, cette formation propose aux artistes un soutien adapté à leur réalité professionnelle, elle les aide à mieux comprendre leurs perspectives de développement dans leur domaine spécifique, à être plus efficace dans leur recherche d’emploi et/ou de contrats et à entreprendre les démarches nécessaires pour réussir leur intégration professionnelle. Cette formation prévoit également un réseautage professionnel efficace dans l’optique d’aider les artistes dans leur développement professionnel.

L’organisme Eurêka! Art et dialogue interculturel est actuellement en recrutement pour sa prochaine formation Le Marché du travail à l’ère numérique qui débutera le 8 janvier 2014 et qui se poursuivra jusqu’au 21 mars. Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le programme offert, appelez au (514) 279-0312.

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