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Communiqué

La Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles dénonce la volte-face du gouvernement péquiste par rapport à la Taxe Santé. Elle se rallie aux nombreuses voix réclamant qu’il réalise les engagements annoncés durant la campagne électorale. Peu après avoir décrié cette mesure régressive du gouvernement libéral et annoncé en grande pompe son abolition, ce qui a sans aucun doute contribué à son élection, il est inadmissible que le gouvernement péquiste cède sous la pression du lobby du monde des affaires et remette de l’avant la Taxe Santé. « Le gouvernement n’a pas mené de lutte politique réelle dans ce dossier, prétextant son statut minoritaire il s’est contenté de proposer un compromis déplorable pour la vaste majorité de la population. Le rôle des libéraux et des caquistes dans cette affaire a été d’appuyer les chambres de commerce et la classe des privilégiés qui cherchent à encourager l’utilisation de taxes plutôt qu’une fiscalité plus progressive. N’oublions pas que les Québécois-e-s ont choisi de recevoir plus de services que les autres provinces, comme les garderies à 7$ par exemple. Il est donc normal d’en payer le prix via des impôts plus élevés. Nous n’en serions pas là si le parti libéral n’avait pas coupé près d’un milliard de dollars en revenus d’impôts aux plus riches en 2008 !» a affirmé Donald Nolet, membre du comité de lutte en santé de la Clinique.

Contrairement à ce que le ministre des Finances Nicolas Marceau laisse entendre, sa version corrigée de la Taxe Santé n’est pas une mesure progressive. En 2013 les personnes gagnant 42 000$ par année paieront le même montant que celles qui en gagnent 130 000$. Or, débourser 200$ n’a pas le même impact pour l’ensemble des contribuables! Le parti québécois nous dit que le manque à gagner créé par l’abolition de la taxe santé serait impossible à combler. Cela a été maintes fois démenti par plusieurs groupes sociaux, comme la Coalition solidarité santé, dont fait partie la Clinique. Ces groupes ont proposé plusieurs alternatives fiscales visant à financer notre système de santé d’une manière plus juste et équitable. Autre exemple, une mesure contrôlant le prix des médicaments pourrait à elle seule nous faire économiser des millions de dollars annuellement.

L’abolition de la Taxe Santé n’est qu’un pas vers l’atteinte d’un État qui s’engage véritablement à protéger le bien commun. « La Clinique continuera donc à militer pour que la santé soit reconnue comme un droit essentiel, collectif et non négociable. Nous poursuivrons notre lutte contre la tarification et la privatisation des services de santé, notamment en regroupant les citoyennes et les citoyens autour du développement d’un plan d’action favorisant l’accès aux services publics tant à la Clinique que dans l’ensemble du système de santé », mentionne Luc Leblanc, coordonnateur général à la Clinique. « Nous avons la conviction profonde que la mobilisation populaire et la solidarité sociale sont pertinentes et nécessaires, car elles ont un impact concret sur le politique et permettent d’obtenir des gains réels » conclut Nathacha Alexandroff, membre du conseil d’administration de la Clinique. Pour la Clinique, le Parti Québécois doit tenir sa promesse et abolir cette taxe régressive.

Source : Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Pour informations: Geneviève Lambert-Pilotte et Audrey Simard, Agentes de communication

Tél. : 514-937-9251, poste 7239

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