Portrait de l’arrondissement de Rosemont/Petite-Patrie

Population (2006)

• L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie compte 133 618 habitants.
• Il se distingue par une faible concentration d’enfants et une forte représentation de jeunes adultes âgés de 20 à 34 ans.
• L’arrondissement abrite la 3e plus importante concentration de personnes seules à Montréal.
• La population immigrante compte pour 20 % de la population totale de l’arrondissement.
• Le français est la langue le plus fréquemment utilisée à la fois à la maison et au travail.
• Les personnes unilingues francophones constituent 46 % de la population de l’arrondissement ; les unilingues anglophones, 2 %.

Scolarité et emploi (2006)

• 31 % de la population de 15 ans et plus a fait des études universitaires.
• Dans le même groupe d’âge, les personnes qui n’ont aucun certificat, diplôme ou grade représentent 22 % de la population.
• La population active se compose de 76 755 personnes, dont 70 325 sont au travail.
• C’est dans les secteurs des soins de santé et d’assistance sociale ainsi que dans le commerce de détail que l’on compte les plus importantes proportions de travailleurs.
• Le taux de chômage s’élève à 8,4 % de la population active et il atteint 9,9 % chez les jeunes de 15 à 24 ans.

Revenu après impôt (2005)

• Au sein de la population de 15 ans et plus ayant un revenu, la moyenne de ce revenu est de 24 287 $.
• Les familles économiques (au moins deux personnes apparentées) peuvent compter sur un revenu moyen de 52 057 $.
• Parmi les personnes de 15 ans et plus qui ont un revenu, le taux de faible revenu se situe à 41 %.
• 16 % des familles économiques vivent sous le seuil de faible revenu.

Logement (2006)

• Parmi les 70 020 logements de l’arrondissement, 3 sur 4 sont en location.
• Le prix mensuel d’un loyer est de 601 $ en moyenne, ce qui est inférieur au montant observé pour l’ensemble de la ville.
• Près de 37 % des ménages locataires doivent dépenser au moins 30 % de leur revenu pour se loger.

Source : Les données sociodémographiques sont tirées de VILLE DE MONTRÉAL. Profil sociodémographique : Rosemont–La Petite-Patrie, édition mai 2009, [en ligne].

ENJEUX

Des solutions aux problèmes de circulation automobile

La circulation automobile dans l’est de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie est problématique. En effet, le débit de véhicules et la vitesse excessive incommodent de nombreux citoyens. L’arrondissement, sous la gouverne d’André Lavallée, a fait de cet enjeu un cheval de bataille durant la dernière année, notamment en imposant une réduction de la vitesse dans les rues résidentielles de 50 à 40 km/h. Ces mesures ne vont pas assez loin selon le parti Projet Montréal, qui prône un réaménagement physique des rues.

Une piste cyclable dangereuse

La piste cyclable sur la rue Saint-Zotique est dangereuse. Au moins trois accidents impliquant des cyclistes et des automobilistes sont survenus en 2009. Cette piste cyclable est unique en son genre à Montréal. Elle est scindée en deux, une voie se trouvant de chaque côté de la rue, entre le trottoir et les voitures stationnées. De plus, seuls des poteaux de métal espacés de quelques mètres séparent physiquement la piste cyclable de la rue Saint-Zotique.

Pour des espaces verts dans le district de Saint-Édouard

Le district de Saint-Édouard, dans l’ouest de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, compte moins d’espaces verts que le reste de l’arrondissement. Le nouvel ensemble résidentiel du site Bellechasse présente une occasion d’augmenter quelque peu les espaces verts dans l’arrondissement. Le site Bellechasse est situé entre la rue Saint-Denis, à l’est ; le boulevard Saint-Laurent, à l’ouest ; le chemin de fer, au sud ; et la rue de Bellechasse, au nord.