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Chronique

Les 4, 5 et 6 novembre prochains se tiendra à Montréal la 3e édition des Grandes rencontres sur la persévérance scolaire. Cet événement, qui rassemble des centaines d’acteurs du monde scolaire et du milieu communautaire, servira entre autres à faire le point sur l’avancement d’un souhait pour les jeunes du Québec : atteindre un taux de diplomation ou de qualification des moins de 20 ans de 80% d’ici 2020.

Cet objectif, fixé en 2011, est ambitieux lorsqu’on sait qu’en 2006-2007, le taux de diplomation était de 69,4%.

Le décrochage entraîne des conséquences graves pour les jeunes et pour la société. Cette vidéo réalisée en 2012 par Mobylis permet d’en saisir toute la mesure.

Bien sûr, le décrochage scolaire est un phénomène complexe. Les experts s’entendent pour dire qu’une multitude de facteurs d’ordre personnel, familial, scolaire, économique ou social influencent la trajectoire des jeunes décrocheurs. Les solutions au phénomène sont tout aussi complexes et requièrent la participation de toute la communauté, pas seulement des jeunes eux-mêmes, de leurs parents ou de leur école.

En tant que Fondatrice d’Academos Cybermentorat, un service de mentorat en ligne qui aide les jeunes à préparer leur avenir professionnel dès 14 ans, j’irai apporter deux propositions.

La première est celle du projet professionnel qui donne un sens à l’école pour les adolescents, ce qui a un impact considérable sur leur motivation scolaire.

L’autre proposition touche l’importance des modèles positifs dans la vie des jeunes.

Dans mon organisme, ce sont les mentors; chez les scouts, ce sont les animateurs.

Ces animateurs ont été des personnes importantes dans ma vie d’enfant. Ils m’ont appris, dès le primaire, la persévérance, l’effort et l’engagement en me donnant des responsabilités et en m’encourageant à relever des défis. Ils ont aussi maintenu vivante ma curiosité, si indispensable pour réussir à l’école.

Mes animateurs m’ont également inculqué l’esprit de solidarité, que j’ai régulièrement mis en pratique parmi ma gang d’amis, alors qu’on s’entraidait pour résoudre des problèmes de mathématiques, ou en révisant des notions de français. Ces valeurs, ils me les ont transmises semaine après semaine, par leurs paroles et surtout, en me montrant l’exemple.

Merci à vous tous qui vous engagez ainsi auprès de la jeunesse, votre impact dépasse largement le cadre des activités scoutes et se transfère à l’école pour favoriser la réussite des jeunes.

Catherine Légaré
Novembre 2013

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