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Maisons bourgeoises, logements ouvriers, églises grandioses : découvrez à pied ou à vélo les attraits architecturaux, témoins de l’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve.

C’est sur la rue Adam et Lafontaine que les riches entrepreneurs, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, se firent construire de somptueuses demeures familiales entourées de larges galeries en bois couvertes et décorées de frontons. Le boulevard Pie-IX leur était spécialement destiné.

Dans Hochelaga-Maisonneuve, beaucoup de «maisons en rangée», avec leurs longs escaliers et leurs galeries en bois, datent de la période 1890-1930. Souvent destinées à des familles nombreuses, la plupart possèdent trois étages afin de rentabiliser au maximum l’espace. Elles sont généralement en brique rouge ou ocre, moins coûteuse que la pierre.

Quant au toit plat (qui se généralise à partir de 1890), typique des maisons populaires d’alors, il est plus économique que le toit à pignon et à fausse mansarde des demeures bourgeoises… et aussi bien mieux adapté aux rigueurs de l’hiver québécois !

La maison en rangée

La maison en rangée est celle qu’on retrouve le plus fréquemment dans le quartier. Construite entre 1890 et 1930, elle est généralement en brique rouge ou ocre (préférée à la pierre, plus coûteuse), possède trois étages et un toit plat. Seuls ornements : une corniche et un long escalier extérieur.

Maison en bois 3618-3620, rue Provost

Cette pimpante maison villageoise, avec son parement de bois et son toit à pignon, témoigne de l’époque où Hochelaga était encore un village. C’est l’une des plus anciennes du quartier.

Les maisons Hudon 1469-1471 / 1475-1477, rue Saint-Germain

Ce groupe de maisons appartenait à la Compagnie des moulins à coton Victor Hudon. En 1881, ce très gros employeur d’Hochelaga décide de construire 46 «résidences privées» pour loger ses ouvriers.

Les maisons Hudon sont représentatives de l’architecture des logements populaires de l’époque. Bâties sur un carré de bois revêtu de briques, elles sont en enfilade et en bordure du trottoir. Leur façade est simple et sans balcon. Seuls éléments décoratifs : les lucarnes et les corniches. Le secteur formé par les rues Rouville, Darling, Adam et Dézéry, tout à proximité, offre également une bonne image de l’aménagement des quartiers ouvriers de la fin du XIXe siècle.

Ancien édifice Madore 3201, rue Sainte-Catherine Est

Autre bel exemple de bâtiment de coin, l’ancien édifice Madore et sa tourelle d’angle en saillie magnifiquement ornée.

Maison d’angle 3146, rue Sainte-Catherine Est

Cette bâtisse à vocation à la fois commerciale et résidentielle (au coin Préfontaine et Sainte-Catherine) possède un toit à fausse mansarde avec corniche et lucarnes richement décorées. Il s’agit d’un remarquable exemple de maison d’angle. Pour tous les notables locaux, banquiers ou commerçants soucieux de leur image publique, ces «coins de rue» constituaient des emplacements de choix.

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