Tout le Québec

Sélectionnez une ville/municipalité

Sélectionnez une ville/municipalité

Communiqué

Montréal, le 17 juillet 2018 – Au bas de son affiche annonçant la tenue de deux visites « Découverte des rives » dans l’est de Montréal, le Comité ZIP Jacques-Cartier mentionne que ces évènements sont commandités par Enbridge Pipeline.
« Il est pour le moins incongru que, pour financer ses activités, un organisme voué à la réhabilitation, la protection et la mise en valeur du fleuve et de ses rives accepte des fonds prov…enant d’une industrie dont les activités et le bilan environnemental représentent un danger pour les écosystèmes et la santé humaine », affirme Raymond Moquin, président du Collectif en environnement Mercier-Est (CEM-E).
Enbridge Pipeline, une compagnie qui œuvre dans le transport des hydrocarbures par oléoduc, exploite notamment la ligne 9B, un oléoduc vieux de 42 ans par où transite, notamment, du pétrole de schiste et des sables bitumineux de l’Ouest vers la raffinerie Suncor dans l’est de Montréal.
Cette entreprise est responsable de 804 déversements en 12 ans, dont le rejet de 3,2 millions de litres de bitume dilué dans la rivière Kalamazoo au Michigan en 2010, le plus grand déversement de pétrole provenant d’un oléoduc en Amérique du Nord.
Au Québec, la ligne 9B traverse, entre autres, la rivière des Outaouais, la rivière des Prairies et la rivière des Mille-Îles. Un déversement dans un de ces cours d’eau importants mettrait en péril l’approvisionnement en eau potable de millions de personnes dans la grande région de Montréal.
On ne peut que saluer l’initiative du Comité ZIP Jacques-Cartier et de ses collaborateurs pour la tenue de ces évènements: informer la population et la sensibiliser à la beauté et la fragilité du fleuve contribuent sans nul doute à sa protection et à sa mise en valeur.
Cependant, en s’associant à Enbridge, ces organismes participent de facto à l’entreprise de «greenwashing» menée tous azimuts par cette compagnie le long du parcours de la ligne 9B au Québec.
« Plutôt que de chercher à verdir son image, Enbridge ferait mieux d’informer la population sur l’état réel de son oléoduc, les risques associés à son exploitation ainsi que les mesures concrètes mises en place pour assurer sa sécurité », ajoute Raymond Moquin.
Pour conclure, le Collectif en environnement Mercier-Est appelle le Comité ZIP Jacques-Cartier et ses collaborateurs à recourir à d’autres commanditaires que les entreprises pétrolières pour financer ses activités.

À propos de l'organisme

Partagez sur votre réseau

Devenez membre sur MaCommunaute.ca

Publiez du contenu et contribuez au développement de votre communauté!

Devenir membre