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Communiqué

Montréal, le samedi 11 mai 2013. « Arrêtons la violence à l’égard des femmes, des mères et des grands-mères », tel est le cri de solidarité qui a été lancé aujourd’hui à Montréal, en cette veille de la fête des Mères, lors du septième rassemblement annuel d’opposition aux électrochocs.

À cette occasion, il a été annoncé que le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Réjean Hébert, acceptait de rencontrer les responsables du comité Pare-Chocs pour se saisir des préoccupations du comité concernant l’utilisation de cette technique controversée. Rappelons que dans un rapport commandé par le MSSS en 2002, le Dr Reiner Banken affirmait que « Les incertitudes quant à l’efficacité et aux risques de l’ECT demeurent importantes. Il est donc nécessaire de recueillir plus de données à cet égard. » Il y formulait aussi sept recommandations pour encadrer cette pratique psychiatrique. Dix ans après la remise du rapport, rien n’a encore été fait.

Lors du rassemblement, M.Ghislain Goulet, porte-parole du comité, a déclaré « Monsieur le Ministre, le temps presse. Vingt-cinq, trente personnes recevront peut-être, au Québec, aujourd’hui des électrochocs sans, bien souvent, n’avoir été informés ni de leurs effets secondaires, qui peuvent aller jusqu’à la mort, ni de l’ensemble de l’éventail des alternatives thérapeutiques disponibles et susceptibles de leur venir en aide. »

Mme Gabrielle Major, au nom de membres de l’organismes Les frères et sœurs d’Émile Nelligan a livré le témoignage d’une personne qui a subi des séquelles importantes, dont la perte de ses dents, conséquences de plus de cent électrochocs qui lui ont été administrés. Une autre personne qui a reçu plus de cent électrochocs a dit « les électrochocs, non seulement ça n’aide pas mais en plus, dans mon cas, ils ont brisé ma vie. Il faut que cesse cette pratique destructive. » Madame Lourdes Rodfiguez del Barrio a souligné l’importance de poursuivre la recherche en ce domaine, particulièrement auprès des personnes qui ont reçu ce « traitement ». Un aspect négligé dans les recherches antérieures.

Depuis son introduction dans les années trente, le traitement aux électrochocs demeure controversé, autant au niveau social que scientifique. Il peut causer des dommages allant des problèmes de mémoire et cognitifs jusqu’au décès. S’il n’est pas immédiatement aboli, ce traitement, qui est actuellement administré à des personnes « vulnérables », doit être placé sous haute surveillance et faire l’objet d’un débat public.

Les responsables du Comité Pare-Chocs tente de rencontrer le Ministre de la santé depuis 2005. Les ex-ministre Couillard et Bolduc se contentait que de renvoyer la balle au Collège des médecins et à l’Association des médecins psychiatres.

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