Le RAPSIM salue l’adoption de la Politique en itinérance

MONTRÉAL, le 27 févr. 2014 – L’annonce de l’adoption de la Politique nationale de lutte à l’itinérance est une excellente nouvelle pour le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM). En développant une vision globale du phénomène, en identifiant différents champs d’action nécessaires, le gouvernement a fait un bon choix.

« Comme l’ont fait la Politique en matière de violence conjugale et celle de lutte contre l’homophobie, la politique en itinérance fait de cette question un enjeu de société, » a souligné le coordonnateur du RAPSIM, Pierre Gaudreau.

Cette politique servira de levier pour obtenir des actions et des investissements adéquats dans la lutte à l’itinérance. En identifiant différents axes d’intervention, tels le logement, les services de santé, le revenu et la réinsertion sociale, l’espace public et le besoin de formation, cette politique répond à la complexité et la diversité des situations vécues par les personnes itinérantes.

Pour le RAPSIM, malgré ce que certains avancent, il n’y a pas de solutions magiques dans la lutte à l’itinérance, ni une seule solution pour répondre aux besoins.

La Politique en itinérance est le fruit d’une mobilisation de plus de 8 ans et son adoption doit marquer le début d’une nouvelle mobilisation pour que le Plan d’action qui suivra cette politique soit ambitieux et pertinent.

Dans son budget déposé mais non adopté, le gouvernement avait annoncé 3250 nouveaux logements sociaux, dont 500 pour les personnes itinérantes. Une annonce qui était dans la bonne voie pour le RAPSIM qui demande que cette mesure soit reprise et bonifiée, ce sur plusieurs années par le prochain gouvernement. « Il faut agir aussi comme le prévoit la politique sur de nombreux autres fronts. Les partis devront dans les prochaines élections s’engager à mettre en œuvre cette politique avec les moyens adéquats » a rappelé le responsable du RAPSIM.