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Communiqué

Les personnes rassemblées aujourd’hui se sont jointes au mouvement de plus de 200 organismes communautaires qui dénoncent le projet de loi 70. Ce projet de loi, déposé par le ministre Hamad en novembre dernier et actuellement en consultation publique, a été critiqué vertement par un grand nombre d’acteurs sociaux. Le projet de loi 70 transformerait l’aide sociale pour les premiers demandeurs, en en faisant une aide conditionnelle assortie d’obligations et de pénalités, niant ainsi son caractère d’aide de dernier recours. Cela constitue une attaque grave aux droits humains, et précariserait davantage des personnes souvent très vulnérables.

« Le projet de loi 70 est inacceptable! S’il était adopté tel quel, des personnes en situation d’itinérance pourraient être affectées par des coupures puisqu’elles ne pourraient sans doute pas répondre aux exigences du programme. Des personnes en grande précarité, déjà à la rue, ou sur le bord d’y être pourraient voir leur chèque coupé de moitié!», s’est indignée Anne Bonnefont, organisatrice communautaire au Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM). En effet, les personnes ne se conformant pas au programme Objectif emploi risqueraient de se faire couper leur chèque d’aide sociale de 623$ par mois, un montant déjà nettement insuffisant pour assurer un niveau de vie minimal.

Les organismes affirment que pour aider les jeunes à s’en sortir, il faut que le gouvernement garantisse un ensemble de mesures et qu’ils aient accès à des ressources appropriées à tous les moments de leur vie : cela passe par des services publics de qualité, mais aussi un revenu suffisant pour les parents prestataires de l’aide sociale pour qu’ils puissent fournir le nécessaire à leur enfant. « Ce n’est pas une fois rendu à l’âge adulte qu’il faut amener des menaces. Au contraire, il faut du soutien, le respect du vécu des personnes et de leur rythme, et des options qui tiennent compte de leurs aspirations et besoins », a souligné Yann Tremblay-Marcotte, du Front commun des personnes assistées sociales du Québec.

En participant à cette journée d’action, les citoyen.ne.s de Montréal ont répondu présent.e.s à l’appel de la Coalition Objectif dignité, coalition qui regroupe plus de 20 regroupements nationaux et est appuyée par plus de 200 organismes communautaires qui s’opposent aux mesures obligatoires et punitives prévues dans le projet de loi 70.

Pour plus d’informations: www.objectifdignite.org

Contacts presse:

Yann Tremblay-Marcotte (Front commun des personnes assistées sociales du Québec)
514-577-3279

Anne Bonnefont (Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal- RAPSIM)
514-879-1949 / 438-495-2944

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