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Chronique

Parfois, nos difficultés nous paraissent insurmontables et l’on se trouve pris de désespoir. Les problèmes financiers, familiaux, relationnels, scolaires, etc. nous épuisent et nous dessèchent intérieurement. Même les vacances n’y font rien: fuir les problèmes ne les règle pas!

N’arrive-t-il pas aussi que l’on se sente seul parmi une multitude de gens? Et qu’en lisant les informations du jour, elles nous paraissent futiles et froides, comme si le monde nous était étranger?

L’on peut avoir de nombreuses relations personnelles mais aucune véritable amitié de coeur à coeur. L’on peut investir beaucoup d’effort dans sa carrière, mais pourquoi? Qui tient réellement à nous? Quel est notre rôle dans le monde, pourquoi sommes-nous là?

L’on peut accomplir parfaitement tout le programme que la société attend de nous, et même vivre le rêve américain – et pourtant… être désespéré.

Comment être heureux si l’on ne comprend pas ce qui se passe à l’intérieur de soi-même? Si l’on ne se sent pas occuper un rôle utile dans le monde? Si l’on ne voit aucun sens à la vie? Où trouverons-nous des réponses à ces questions?

Chaque être humain est la rencontre mystérieuse entre le visible et l’invisible. Notre devenir, nos rêves existent déjà – mais en imagination. Ils ne sont pas encore visibles. C’est pourquoi l’imagination a un grand pouvoir de transformation de nos vies.

Le désespoir survient quand l’on se déconnecte de l’invisible, de nos projets, de nos rêves, de nos idéaux. Quand nous acceptons de ne vivre que pour le paraître sans chercher le sens profond au delà des apparences.

C’est désespérant de vivre dans une urgence permanente qui dépersonnalise toutes nos interactions. C’est désespérant de tomber toujours dans les mêmes vieilles habitudes sans aucune évolution. C’est désespérant d’agir sans but, sans finalité, pour faire comme tout le monde.

L’espoir est donc dans la quête d’un idéal, de grands rêves. L’espoir est aussi dans les larmes qui coulent à l’écoute d’une musique touchante, dans le temps que l’on « perd » à s’intéresser réellement aux autres…

Comme l’expliquait Platon, l’espoir, c’est de retrouver l’unité perdue. Qu’est-ce qui me manque pour être entier? Pour Platon, l’amour de la sagesse (ou philo-sophie) était la plus grande et inépuisable source d’enthousiasme. Peut-être vaudrait-il la peine de retrouver cet amour généreux et désintéressé.

http://montreal.acropole.ca/

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