Les tibétains comparaient notre mental à un singe qui saute de branche en branche, sans jamais se fixer. Ils considéraient qu’il faut apprendre à discipliner le mental pour qu’il puisse devenir un bon outil à notre service.
D’où vient que nous soyons facilement distraits? D’une part, notre attention peut être captée par des stimulis extérieurs qui nous attirent – bien qu’ils ne nous soient pas vraiment nécessaires – ce qui est le signe d’un mental passif.
D’autre part, nous pouvons décider de ce sur quoi nous allons fixer notre attention, ce qui serait le signe d’un plus grand contrôle de notre mental.
Mais comment discipliner le mental? Comment rester concentré quand tout tend à nous disperser? La première étape serait d’apprendre à se fixer, à se centrer. Qu’est-ce qui est central à ma vie, à mon devenir, à mon être? Ai-je cela clairement à la conscience?
Si nous n’avons pas déterminé notre propre centre fixe, alors le centre sera… mobile et on aura l’impression que tout va trop vite, que l’on est désorienté!
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