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Mission

Le CALACS-ABITIBI existe pour venir en aide aux femmes et adolescentes victimes de violence sexuelle qui désirent recevoir de l’aide et de l'accompagnement dans les démarches judiciaires et médicales, ou simplement briser le silence, être comprises et appuyées dans une démarche de reprise de pouvoir sur leur vie.

Description

Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel-Abitibi, est né du rêve féministe du CALACS Assaut Sexuel Secours et de la volonté des femmes allochtones et autochtones du milieu.

En 1997, la Régie de la Santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue libère 40 000$ récurrents pour le Point d’Appui de Rouyn-Noranda et pour Assaut Sexuel Secours de Val-d’Or afin qu’elles soutiennent concrètement et respectivement les MRC d’Abitibi-Ouest et d’Abitibi. Assaut Sexuel Secours offre alors de façon formelle des services tels que, la sensibilisation dans les écoles et de l’accompagnement à la cour. Au cours de cette période, une tentative infructueuse est faite pour installer un point de service. Ce n’est qu’en août 2001 que le CALACS trouvera les ressources adéquates et tenter à nouveau l’expérience, cette fois avec succès.

Il faudra attendre le 21 janvier 2003, pour l’assemblée de fondation du CALACS. Sa collective est alors composée de 5 femmes dont 3 sont des femmes autochtones. Le CALACS survit grâce à une maigre subvention de base et des sommes allouées suite à la marche mondiale des femmes de 2000 pour des projets visant l’inclusion des femmes autochtones. Afin d’inscrire de façon formelle son orientation inclusive pour les femmes autochtones, le CALACS-ABITIBI choisit d’ajouter informellement l’appellation Action IKWE à la suite de son nom. Ikwe signifiant ‘’ femme’’ en algonquin.

Le début de l’année 2007-2008, d’autres sommes récurrentes sont allouées par le ministère de la Santé et des Services sociaux à tous les CALACS non consolidés à travers le Québec. Tout d’un coup, le CALACS-ABITIBI Action IKWE se retrouve avec un montant récurrent qui frôle les 100 000 $ on en profite pour se procurer l’équipement qui manque et pour améliorer les locaux en vue de recevoir du personnel et des femmes ayant besoin des services.

En 2010, suite au départ des femmes autochtones de la collective, les membres restantes dressent un bilan de cette collaboration établi il y a quelques années. Il apparaît clairement que la différence de culture est un élément majeur de la situation. Le CALACS-ABITIBI décide à ce moment de reprendre son nom d’origine afin de laisser aux femmes autochtones la possibilité d’élaborer une offre de services qui soit à leur image. Nous continuerons d’offrir des services aux femmes autochtones, mais il est aussi indispensable d’acquérir des connaissances sur la façon de travailler harmonieusement avec elles avant d’envisager à nouveau la cogestion de l’organisme.

En 2011, l’organisme est toujours en péril puisque le financement de base ne représente que la moitié des besoins évalués pour la MRC. Par contre, la collaboration avec les femmes autochtones semble reprendre forme et les services d’intervention, de prévention/sensibilisation ainsi que le volet de changement social sont offerts à bout de bras par deux travailleuses à temps plein. Fortes de leur expérience, les travailleuses sont maintenant prêtes à affronter les défis à venir et à accomplir le plan d’action de l’année 2011-2012.

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